Les femmes remplacent les hommes aux champs, mais elles sont restées dans leurs murs… Nous, ici, on est des déracinées. On se cache du monde et du malheur, on fuit une mauvaise réputation, la solitude, ou les bêtises qu’on a faites. Toutes ces veuves chassées par un propriétaire cupide… Yvette, Jeannette, Françoise ou Marie… Qui peut vivre avec un franc vingt-cinq de pension par jour, et cinquante centimes par enfant ? On est venues à la Citadelle parce qu’on n’avait nulle part ailleurs où aller…