Il n’y avait jamais de femme. J’étais la seule gamine tolérée ; ce qui déclenchait de fréquentes remarques d’ailleurs comme quoi j’étais une incorrigible enfant gâtée. Si je demandais à papa l’argent d’un coca-cola ou d’un jeu de palet ou la permission d’ouvrir le billard, tôt ou tard il s’en trouvait un pour grommeler que papa me pourrissait et que s’il continuait je ne vaudrais pas un clou. Je prenais toujours un peu trop au sérieux ce type de commentaires.