Matthew Frederick

Quand on aime cuisiner, on aime se simplifier aussi la vie. Apprendre quelques petits trucs des futurs grands chefs pourquoi pas, surtout ceux que je peux reproduire sans peine dans ma modeste cuisine. voilà ce que j'attendais de cette lecture. Beaucoup et peu à la fois car je sais fort bien que je ne suis pas un Chef. Mes ambitions à moi sont bien plus modestes.



J'ai tout d'abord apprécié le format pratique de cet ouvrage qui se veut une référence et un véritable manuel à garder sans cesse sous le coude. Peu encombrant, il est facile de s'y retrouver grâce à un bon index.



Les illustrations de Matthew Fréderick sont un plus et donnent tout autant d'informations que le texte de la page ci-contre. Cette alternance entre le dessin et le texte fait que le lecteur embrasse vraiment le sujet et y pioche presque immédiatement ce qu'il venait cherchait. C'est très pédagogique aussi.



Après j'avoue que sur les 101 secrets, à peine la moitié vont me servir car non, je ne compte pas ouvrir de restaurant prochainement et je ne souhaite pas embrasser une carrière dans la restauration non plus. J'ai pu tout de même conforter certaines de mes pratiques, apprendre quelques menus détails. Je n'ai pas perdu mon temps avec ce livre que je vais garder pas trop loin histoire d'aller y piocher un renseignement à l'occasion, quand ma tête le linotte aura oublier presque tout ce que je sais…



A réserver surtout donc pour les amateurs culinaires et à ceux qui voudraient se lancer dans l'apprentissage des métiers de bouche.
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Bon, je suis nulle en cuisine, mais vraiment nulle.

Ce que e fais, je le fais bien, mais la diversité est faible : steack, omelette, salade de tomates, frites. Donc je me disais qu ce bouquin serait le bienvenu pour me motiver et diversifier un peu mes talents.



Ben en fait, ce serait plutôt pour quelqu'un qui de la cuisine sait mettre la table et puis point barre.

Une partie est sympa, avec les schémas et les explications, mais d'autres sont totalement inutiles. Je pense notemment à tous les passages centrés sur les astuces pour tenir u restaurant. Des truc de base que même moi je savais déjà, alors que quand même, quand on projette d'ouvrir un restau, on a des bases en cuisine et en organisation de la bestiole.



Bref, je pensais apprendre vraiment des choses, ça a été une grosse révision de e que je savais déjà (bien peu au passage), et qui ne vaut pas la bagatelle de presque 10 euros.



Merci quand même pour cette opération Masse critique.

Remarquable petit livre, d'une force d'inspiration qui va bien au-delà de l'architecture.



J'avais lu et adoré en 2008 la version anglaise, et étais curieux de voir si l'esprit fin et astucieux de l'auteur passerait le cap de la traduction. C'est largement le cas, même si certaines ellipses fort élégantes se sont un peu alourdies dans le processus.



N'étant pas architecte moi-même, j'avais trouvé à ce livre un double intérêt : l'un, évident, était de donner habilement tout un tas de "clés" pour mieux apprécier des travaux d'architecture, au plan artistique comme au plan fonctionnel ; l'autre, plus personnel, était l'application possible de certains de ces "trucs d'étudiant en architecture" à des contextes beaucoup plus généraux, et notamment autour des leçons d'économie, de subtilité et d'élégance en matière de projets conceptuels, que ce soit en matière culturelle ou entrepreno-managériale.



Florilège de recommandations fort évocatrices pour moi, pour diverses raisons :



"6. On circule dans des espaces négatifs ; on vit dans des espaces positifs."

"18. Tout choix de conception doit avoir au moins deux justifications."

"32. Les architectes capables de résoudre les problèmes de la manière la plus efficace et la plus créative sont ceux qui s'engagent dans un processus de méta-pensée, autrement dit de "réflexion sur la pensée"."

"45. Les trois niveaux de connaissance : simplicité, complexité, simplicité informée."

"78. "La réussite des chefs d'œuvre semble moins tenir à l'absence de défauts - en effet, nous tolérons en chacun les erreurs les plus grossières - qu'au caractère immensément persuasif d'un esprit parfaitement maître de sa perspective." (Virginia Woolf, in "La mort de la phalène")."

"99. L'inspiration vient en dessinant."

"101. Les architectes accèdent tardivement à la maturité."

J'aime bien cuisiner, mais je manque souvent de connaissances sur le sujet, aussi quand on me propose des trucs et astuces sur la cuisine, je suis preneuse !



Ce bouquin, de la collection des "101 petits secrets de .... qui font les....", c'est un concentré d'informations sur comment cuisiner, qu'utiliser, et même, pour les plus avancés, quelques conseils pour tenir un restaurant. Opposant systématiquement une illustration au texte, on se fait une bonne idée de ce qui est expliqué sur la page d'à côté, et ça aide bien. On trouve également des citations/conseils de personnes du milieu de la cuisine.



Du coup, ce bouquin s'adresse aussi bien au cuisinier lambda dans sa cuisine juste pour lui et/ou sa famille qu'à celui qui se déstine à devenir chef ou à travailler en restaurant. Bien sûr certains articles sont moins pertinents pour celui qui n'a pas vocation à en faire sa profession, comme ceux sur la tenue d'un restaurant, mais d'autres sont beaucoup plus utiles, comme ceux cités sur la 4e de couverture reprise plus haut. Où encore quelles sont les meilleures parties de la viande, comment choisir ses oeufs ou des anecdotes sur la viande la plus consommée au monde, comment savoir si son poulet est cuit, etc.

C'est un genre de gros melting-pot d'informations en rapport avec l'art de la cuisine en somme, et ça sert soit dans sa cuisine, soit pour la culture générale, selon les pages.



Bref vous l'aurez compris, ce petit bouquin m'a permis d'apprendre quelques trucs que je vais tenter d'appliquer en cuisinant maintenant, histoire de rendre mon miam meilleur :D
Lien : http://listesratures.over-bl..

A travers les 101 petits secrets, on apprend des choses utiles sur la mode, en couture, les tissus, les associations à faire ou ne pas faire, etc.

Pas besoin d'être styliste ou d'envisager une carrière dans la mode pour lire ce livre. Très accessible, il intéressera les personnes curieuses et donnera des principes de base malins aux personnes débutant dans le domaine.

Restant intéressant, mais nettement moins fort que son prédécesseur dédié à l'architecture.



Publié en 2010, le deuxième volume de la collection "101 petits secrets", lancée par Matthew Frederick après le succès de son "101 Things I Learned in Architecture School", est nettement moins fort que son prédécesseur.



Peut-être est-ce dû au fait qu'intrinsèquement, le cinéma est plus technique, et se prête moins au concept et à l'abstraction que ne le faisait l'architecture, ou peut-être est-ce dû à un talent différent (et moindre) de la part de l'auteur, Neil Landau, mais toujours est-il que, tout en restant intéressants, ces 101 petits secrets-là évoquent davantage les recettes de cuisine que les sources d'inspiration tous azimuts...



Même les éléments liés à la scénarisation, qui pourront donner des idées en matière d'écriture, prennent un petit côté parcellaire, univoque - trop simple, peut-être. Ce livre-ci intéressera sans doute au passage les cinéphiles en herbe, sans doute un peu moins les autres...



On notera toutefois, à tout hasard, quelques items emblématiques :



"16. Quel est l'enjeu ?"

"20. Le pouvoir du "mais" à la fin du premier acte"

"32. Une bonne structure narrative ne se voit pas"

"69. Il n'y a pas de meilleure écriture que la réécriture"

"88. Si vous voulez écrire, lisez. Si vous voulez faire des films, allez au cinéma".