LETTRE-POÈME DU 15 JUILLET 1925
Extrait 3
…aussi frêles que plumes couchées
par le vent sur un panier de coquillages
(cette image s’impose à moi,
…
avec son lot d’images me suffit) eux-mêmes
fêlés par une main enfant qui a cru attraper
la mer au vol, mais n’a retenu que ces
instants
de nacre irisés (que l’on porte à l’oreille
quand
cela se peut, pour écouter, quoi ? Pas la
mer,
pas le vent. L’envie de mer, l’envie de vent,
qui nous tenaille, et fait advenir notre cœur
au-dehors de nous, et non plus en dedans.)