Mattias Rouw

Dès les temps apostoliques, des hommes et des femmes ont cherché à vivre une vie de prière et de pénitence dans la solitude, imitant ainsi Jésus se retirant pour prier son Père, présent dans le secret. Au tournant du IVe siècle, la religion chrétienne devenant licite, le mouvement s’est accentué. Il devenait ainsi plus simple d’être chrétien, les persécutions ayant cessé et des personnes désiraient vivre une vie chrétienne plus radicale. Ils aspiraient à vivre dans la solitude et le recueillement et sont rapidement venus source d’inspiration pour nombre de leur contemporain. C’est ainsi que le désert s’est vu peuplé de moine plus ou moins excentriques, mais rivalisant de zèle pour leur Dieu.

Certains ont laissé leur nom à la postérité car leur sagesse était recherchée. Ils ont laissé des apophtegmes, qui sont de petites histoires et des maximes ayant une grande portée pour la conduite de sa vie intérieure, ainsi par exemple : « Le contraire de la parole n’est pas le silence, mais l’écoute ». Ils possédaient un outre une connaissance de l’âme et de la nature humaine d’une grande finesse qui les fait redécouvrir aujourd’hui par nombre de psychologue pas forcément croyant. Même s’ils ont vécu il y a pratiquement deux millénaires, ils n’en restent pas moins de maîtres spirituels pour notre époque également.

Cet ouvrage vous invite à une découverte de leur spiritualité aussi simple que profonde, juste de quoi vous inciter à en connaître plus. Je dois dire qu’en le lisant, cela a réveillé en moi un désir ardent de me plonger à nouveau dans la méditation de ces géants de la foi.