tu gardes aux pieds
tu gardes aux pieds
les stigmates des pierres
qui t’entaillent la peau
à chaque sursaut que tu tentes
au cou
les veines saillies
des coups d’avant
que la mer baigne et soigne
de son bleu
tu gardes aux pieds
ce qui reste de
ta queue
tes ailes
cet avant qui te poursuit
dans la course effrénée
du vivant