corps d’eau
corps d’eau
tu rejoins en miroir
le ciel mouvant
de nuages
écume salive séculaire
tu flottes en éruption
corps effluve
sur les flots obscurcis
-on entendrait au loin les hallalis-
si tu restais muse ou proie
immobile
mais
muette abimée
tu rejoins l’étrange
familière muqueuse
des pierres