La porte s’ouvrit brusquement. Soren semblait soucieux, pourtant, il me sourit. C’était con à dire, mais ce mec devait être conçu ainsi : il montrait ses sentiments. Et visiblement, même inquiet, il était content de me voir…
– J’ai cru que tu t’étais endormie.
– J’étais en mode Ninja : planquée.
Ses traits tirés me donnèrent envie de le câliner. Je me relevai et l’enlaçai. pour le réconforter, pas du tout un truc de pelotage… à l’origine.
Il posa son front contre le mien, yeux fermés, et soupira.
– Ils me font chier… et tu me fais peur. On ne va pas réussir à gérer ça, avoua-t-il à mi-voix.