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Critiques de Maurizio Torchio (6)
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Sur l'île, une prison

Une lecture choc !

En premier, en raison du thème : l'univers carcéral qui est un thème qui m'attire assez peu d'une manière générale (que ce soit en livre, série ou film). Et je remercie à nouveau Babelio car j'ai gagné ce livre lors du pique-nique organisé à Paris.

Ensuite, en raison du style de l'auteur qui est assez particulier : la construction des phrases, l'alternance entre l'utilisation du « je » et du « nous » (on ne sait pas vraiment qui est le narrateur), le manque de repère temporel et géographique (on ne sait pas quand ni où cela se passe).

Enfin, en raison du sentiment de malaise qui ressort à fin de cette lecture : le récit sans trace de remords des méfaits (séquestration et meurtres) d'un des personnages et les descriptions sans filtre et sans prise de position des conditions de vie des détenus.

Un auteur à découvrir.
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Sur l'île, une prison

ENFIN TERMINER ! 😞😦

Une grosse déception la 2eme ce mois ci ....



Totalement perdu par moment avec le changement de personnalité. Un coup on parle en " Je " apres en " Il " ppur parler de Toro alors qu'il s'agit de la même personne.

Sinon le fils de l'histoire est en repetition, constamment, on.se mêle les pinceaux.

Le monde carcéral est decrit asser lourdement par rapport a d'autre livre, on a a faire a des animaux sauvages, qui hurle et frappe contre les barreaux pour signaler leur mécontentement.

Toro est une personne qui reste dans son coin, qui aime aider les autres, mais ses passage a l'acte quand il a enlever une Femme et tuer un gardien de sang froid ... alors que celui ci n'a rien fait, je lai trouvé bizarre par moment ....



La narration particulière ma beaucoup gêné dans la progression de l'histoire, j'ai pas trop suivit l'histoire a cause de sa. Dommage la 4eme de couverture me donner envie ...
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Sur l'île, une prison

Captivant, poignant, remarquable et puissant : voilà un roman que j’ai eu du mal à lâcher pour aller dormir !

Le roman s’ouvre sur le retour en prison d’un homme après sa courte permission. La fin de cette liberté provisoire. L’humiliation des fouilles au corps. La pleine puissance des gardiens.

Au milieu de ses réflexions sur l’emprisonnement , l’absence de liberté, le vide de cette vie de solitaire, la crainte des représailles de la part des gardiens, le narrateur navigue dans ses souvenirs suivant un vague fil chronologique : il a séquestré une jeune femme il y a une quarantaine d’années, a été emprisonné et jugé ; après 2 ans passés en cellule d’isolement, il assassine sauvagement un gardien : il est alors condamné à perpétuité.

La parole, les mots sont le seul espace de liberté et le seul trésor qui restent à ce prisonnier. Il a perdu tout le reste. Malgré ses actes, il semble un homme sensible, un peu naïf, victime avant tout de l’engrenage du destin. Il aurait aimé revoir la femme séquestrée, il aurait aimé avoir une part dans sa vie après sa libération.

Son récit est plein d’odeurs (la mer qui encercle l’île, les poubelles à ciel ouvert, les fruits fermentés comme ersatz de stupéfiants…), de bruits (le cri des mouettes, le cri des prisonniers, les jeux des enfants venus rendre visite à leur père…), de craintes (ne pas se faire prendre par la police, ne pas se faire remarquer des gardiens, ne pas avoir à manger…), d’armes et bizarrement d’espoir (survivre à sa condamnation, avoir une visite). L’univers carcéral est un monde à part, avec ses propres règles, sa hiérarchie (les isolés, les politiques, les infâmes, les chouchoutés…sans oublier les gardiens, bien sûr !).

Les hommes décrits n’ont plus d’humanité, on leur a retiré toute forme de pudeur ; la sauvagerie qui règne en prison est difficilement tolérable (certaines scènes sont difficiles à lire), que ce soit du côté des prisonniers comme du côté des gardiens. A cette sauvagerie s’opposent les attentions presque douces du narrateur envers la femme qu’il a dû garder prisonnière. C’est d’ailleurs le passage de la séquestration que j’ai le plus apprécié dans ce livre ; l’hésitation entre la cruauté et la pitié, l’indifférence et l’amour, le silence et la parole.

Roman passionnant, très documenté mais pas toujours facile à suivre : le récit n’est pas linéaire (il faut quand même attendre la presque fin du récit pour assister à la scène où il assassine le gardien, qui a eu pour conséquence sa terrible condamnation à perpétuité) mais surtout on passe du « je » au « il » à « Toro » (pourquoi, d’ailleurs ?). Je n’étais pas sûre que Toro soit le narrateur….

J’ai été très touchée par la force de ce roman.

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Sur l'île, une prison

On s'interroge tous sur la vie carcérale. Quelle est en réalité la vie en prison ? Dans quelles conditions vivent-ils ? Les reportages qu'on voit à la télévision noircissent-t-ils ou embellissent-t-ils la prison ? Avec ce récit, Maurizio Torchio nous plonge dans son univers avec toute sa noirceur sans complaisance. Il nous dévoile tous les "secrets", "habitudes", "pièges", "astuces" tant du côté des détenus que des matons.



J'ai fait la demande de ce livre car il m'a tout de suite attirée et aussi parce-que je trouve qu'il n'y a pas assez d'ouvrages parlant de la prison en elle-même.



J'ai donc commencé ma lecture, pleine d'espoir, malheureusement j'ai vite déchanté.... cependant, je n'ai pas abandonné, j'ai persisté car le style malgré qu'il soit très singulier et les chapitres courts rendent cette lecture fluide.



Une lecture en demi-teinte car le style comme je le disais est assez spécial, l'auteur passe du "je" au "nous", on ne sait pas qui parle réellement. Tour à tour, plusieurs personnages dont Toro prennent corps mais aucun marqueurs de temps ou géographiques ne sont visibles. Pourtant, j'ai fini par être attiré par l'histoire que nous raconte le personnage qui a enlevé "la princesse du café", et celui qui a une histoire avec "la professeure".



Au final, je me suis beaucoup perdue dans cette lecture qui malgré tout était intéressante mais sans émotions...
Lien : http://livresaddictblog.blog..
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Sur l'île, une prison

Pour tout vous dire ce livre m'a laissée assez perplexe.

Le plus gênant pour ma part est l'utilisation du "Je" ainsi que du "il" par Toro. Je me suis perdue à plusieurs reprises dans ma lecture ne sachant pas qui nous racontait l'histoire.



En ce qui concerne l'histoire cette dernière est intéressante car elle nous montre ce que nous ne voyons pas à l'extérieur de la prison.

On pourrait dire "ce qui se passe en prison, reste en prison".



Je n'ai jamais lu de livre sur l'univers carcéral et j'ai été assez troublée.

Même si on voit dans les films, les prisons, j'ai trouvé que "cette" prison est horrible.



L'auteur a très bien réussi à nous démontrer les horreurs qui peuvent se passer sur cette île.

On voit également comment les personnes se comportent à l'intérieur, on pourrait dire qu'ils sont devenus des animaux.

Ce qui m'a le plus choqué c'est que les gardiens sont les personnes les plus horribles en réalité.



Plusieurs passages du livre m'ont marqué comme par exemple celui qui nous raconte que les gardiens viennent "tabasser" un prisonnier car ce dernier a voulu défendre l'honneur de la femme qu'il aime.







Concernant les personnages, celui de Toro (bien entendu) est touchant même si ce dernier n'est pas un ange.

Il pense à sa personne pour se défendre mais il essaie de faire attention aux autres.



Par exemple avec la Princesse du café, je n'aurais jamais pensé qu'il pourrait se comporter de cette façon.





Pour ce qui est de la plume de Maurizio Torchio, cette dernière est assez dérangeante de par le fait qu'il change souvent de "narrateur" (comme dit plus haut) mais également par l'utilisation de mots et de phrases percutantes. Les chapitres sont courts ce qui donne également beaucoup de rythme à la lecture.





Voici un petit passage du livre qui m'a marqué :

"On te dit : Oreilles. Tu plies tes oreilles et tu te tournes, d'abord à droite, ensuite à gauche.

Narines. Tu penches la tête en arrière, pour faciliter l'inspection.

Bouche. Tu ouvres la bouche. Les portes du corps s'ouvrent sur commande. Tu ouvres la bouche mais on ne t'alimente pas. On n'ajoute pas : on contrôle que tu n'aies pas.

Soulève la langue. Tu obéis.

Tire la langue. Tu obéis."





Pour en terminer, une lecture assez mitigée.

Un très bon thème mais l'utilisation du je et du il m'a assez perturbée.
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Sur l'île, une prison

La première chose qui surprend dans ce texte, c'est le style de l'auteur. Moderne, percutant, haché, violent parfois. Des phrases courtes qui s'enchaînent dans de courts chapitres. Tout pour plaire donc... et pourtant, ça ne me convainc qu'à moitié. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi l'auteur passait du "je" au "il" alors que le narrateur est censé n'être qu'une seule personne, Toro. Le procédé m'a décontenancé et m'a perturbé au point de ne plus trop comprendre ma lecture, de me perdre dans les lignes. L'histoire est intéressante, elle aurait été plus puissante, à la manière d'Un prophète de Jacques Audiard si le véhicule pour la transmettre m'avait agréé davantage. C'est dommage. Peut-être également une forme plus condensée, plus courte, plus proche des 150 pages que des 250 du bouquin aurait donné de la force, ainsi les répétitions et les longueurs dues aux réflexions parfois vaines de Toro auraient été évitées. Par contre, les paragraphes qui concernent son gardiennage de la femme enlevée sont intéressants, capables d'une force incroyable, ils ne sombrent que très rarement dans les travers décrits plus hauts. Ce sont ceux qui m'ont touché le plus, ceux dans lesquels Toro se révèle.



Je pense être passé à côté d'un livre qui plaira à d'autres sans doute, je pense aussi que l'auteur est passé à côté d'un bouquin qui aurait pu marquer ses lecteurs beaucoup plus fortement. Malgré tout, si l'envie vous prend, voici les premières lignes :



"On te dit : Oreilles. Tu plies tes oreilles et tu te tournes, d'abord à droite, ensuite à gauche.



Narines. Tu penches la tête en arrière, pour faciliter l'inspection.



Bouche. Tu ouvres la bouche. Les portes du corps s'ouvrent sur commande. Tu ouvres la bouche mais on ne t'alimente pas. On n'ajoute pas : on contrôle que tu n'aies pas.



Soulève la langue. Tu obéis.



Tire la langue. Tu obéis.



Gencives. Tu écartes les lèvres avec tes mains. Tes doigts à la disposition des gardiens" (p.9)
Lien : http://www.lyvres.fr
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