La jeune fille aurait aimé vivre vers le milieu du siècle, où l'on pensait encore à soi, avant de penser au progrès. A soi et à sa famille, à ceux qu'on aimait. L'avion atteignait à peine la vitesse du son, l'automobile le cent à l'heure. On se chauffait au charbon et l'on parlait à peine de l'atome. C'était un monde heureux, où l'on travaillait pour s'offrir quelques plaisirs, que l'on goûtait le dimanche, par exemple, en allant au cinéma, au théâtre, au bal.