L’amour. Le bonheur. L’espoir.
Trois mots qu’elle avait bannis de sa vie. Trois expériences magiques sans lesquelles elle ne pourrait plus vivre maintenant qu’elle y avait goûté.
Peut-être aurait-il mieux valu qu’elle ne touche pas du doigt le soleil et qu’elle ne connaisse jamais cette lumière éblouissante dont Wade l’avait baignée. On ne peut regretter ce qu’on n’a jamais connu. Mais on pleure ce qu’on a perdu pour toujours.
Quelqu’un, elle ne savait plus qui, avait écrit : « Mieux vaut avoir aimé et perdu ce qu’on aime que n’avoir jamais connu l’amour. »
C’était terriblement vrai. Et pourtant, si elle s’autorisait à aimer Wade et qu’elle le perdait, le chagrin la briserait.