J'écris d’assez médiocres nouvelles. Je les suppose mauvaises, sans quoi les éditeurs les accepteraient. Je n’écris pas de ces choses pleines d’une amère désillusion comme en pondent la plupart des littérateurs qui sont allés à la guerre, de ces histoires toutes en mots d’une syllabe et sans aucune ponctuation. J’aime les mots longs, j’aime les subtilités de la ponctuation, j’aime broder et développer. Mais je ne sais pas parler de sexualité; je suis trop mesuré, trop vague.