Melanie Marquis

Beltane est l'un des quatre grands sabbats de l'année païenne.



C'est le moment de l'année où la déesse, qui représente la Terre, est présente sous sa forme de jeune fille, prête à être fécondée par le Dieu, qu'on trouve sous différents noms : le Dieu Cornu, le Roi Chêne ou l'Homme vert. C'est donc une fête à forte connotation sexuelle, ce qui explique qu'elle n'ait pas été assimilée avec une célébration chrétienne, comme la plupart des autres ( Samhain = Toussaint, Yule = Noël, Imbolc = Chandeleur, Ostara = Pâques...)



Comme pour les autres ouvrages de la collection, l'auteur nous dresse un historique de la fête aux différentes époques et dans différentes civilisations. C'est toujours très intéressant de voir les correspondances entre les divinités, d'un pays à un autre, d'une religion à une autre. Elle nous présente ensuite les traditions plus actuelles correspondant à ces célébrations. Sans vouloir polémiquer, je ne suis pas certaine que les syndicats qui défilent le 1er mai revisitent la fête de Beltane, mais c'est juste mon avis...



Beltane est donc célébrée le 1er Mai, mais on peut aussi décider d'une autre date par rapport aux quartiers de la lune, ou de la floraison des églantines... La veille, en Allemagne on fête la Nuit de Walpurgis, considérée comme un sabbat de sorcières, qui trouve son pendant avec la nuit d'Halloween. Une tradition qu'on retrouve aussi dans les pays de l'Est, la Scandinavie et aussi en Alsace-Lorraine...

Cette nuit-là, le voile entre les deux mondes se fait plus mince, permettant la circulation des esprits des morts et des divinités.



Beaucoup de fleurs, de vêtements colorés, pastels, voire pas de vêtements du tout (joliment désigné sous le terme "vêtu de ciel"), des arbres de mai, autour desquels on danse en tenant des rubans, des grands feux avec des danseurs et des célébrations bien arrosées qui peuvent se terminer de façon assez érotiques. Mais Beltane peut aussi être le moment où les couples se font et des mariages païens sont célébrés.



Même si j'ai été intéressée par ce tome, je l'ai trouvé moins complet que les précédents. Mais cela vient peut-être aussi de la fête par elle-même.
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Célébrant le début de la saison des récoltes, ce livre est un parfait condensé d’Histoire païenne, rituels, recettes, bricolages, méditations, correspondances... explorant les anciennes et nouvelles façons d’entrevoir le paganisme.

J’ai déjà parlé plusieurs fois de cette collection sur mon compte mais il est important pour moi de vous notifier chaque fois à quel point ces livres sont une base solide et sérieuse pour se plonger dans les cycles ancestraux de l’année.

La roue des saisons continue de tourner... Le 1er août les néo-païens ont fêté Lugnasad, quelquefois orthographiée Lughnasadh. Cette fête trouve son origine en Irlande celtique. Elle célèbre le dieu Lugh, dieu solaire, qui permet la moisson. D'ailleurs en irlandais le mois d'août se nomme Lunasa. A cette même période, se déroulait Lammas, son pendant anglo-saxon.

C'est le moment de remercier les dieux, la nature, pour les récoltes. De nombreux marchés sont organisés, les célébrations se font en extérieur, sous le soleil. Le blé et le maïs sont utilisés pour faire des offrandes, cuisiner du pain ou réaliser des poupées de grains. Ce sont aussi les nuits qui rallongent et peu à peu le retour de la saison sombre...



Pas de grosse surprise avec ce tome : un historique de la fête, les célébrations actuelles, les correspondances, des idées de décorations, de bricolages, des recettes, des sorts, rituels, prières... J'ai découvert, pour la première fois dans cette collection, les différentes pratiques : Reconstructionnistes celtiques, Wiccans, "Heathens" Asatruar, Druides modernes, Sorciers traditionnels, Néopaïens, Sorciers éclectiques.



Le prochain sabbat sera celui de Mabon, à l'équinoxe d'automne, le 21 septembre.
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Dans cet ouvrage, l’auteur fait un rappel clair sur la roue de l’année et les célébrations païennes qui la rythment. Elle nous propose de faire un tour du monde des fêtes et coutumes qui ont lieu à cette période de l’année, moment où l’on remercie la nature pour ce qu’elle nous offre. On découvre également les pratiques ancestrales, plus ou moins oubliées aujourd’hui. Pour ceux qui souhaiterait fêter ce sabbat, Mélanie Marquis fait des suggestions de rituels, prières et méditations, ainsi que des conseils pour décorer sa maison et cuisiner un bon repas à partager.

Ce livre m’a plu car il est ouvert à tous, il invite le lecteur à trouver sa façon de pratiquer et de célébrer cette journée. Le rappel historique nous éclaire sur la signification de Lugnasad et moi, j’aime bien comprendre l’origine des choses, ce doit être mon côté historienne ! Il invite à la réflexion pour que ce jour trouve du sens. Célébrer la nature est une façon de renouer avec elle et le rythme des saisons, cela ne consiste pas forcément en des cérémonies obscures, loin de là ! Lugnasad est présentée comme une fête à partager, à méditer et le livre nous rappelle que la Terre est généreuse et qu’il est nécessaire de s’en occuper et de la protéger. Pour finir, je tiens à préciser qu’il est nécessaire d’avoir l’esprit ouvert et qu’il faut accepter les croyances et rites de chacun pour apprécier ce livre.
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