Une longue lettre dans laquelle Monseigneur dresse une liste glaçante, effroyable des apostasies et des renoncements des autorités ecclésiastiques d'après le concile.
Hélas, hélas, tout cela est encore d'une terrifiante actualité. Quand Mgr Lefèvre dénonce le centre national de pastorale liturgique qui affirme que c'est l'assemblée qui célèbre la Messe, on ne peut que constater avec tristesse que c'est précisément ce que redit le pape François dans sa dernière lettre apostolique "Desiderio desideravi"...
Même s'il idéalise sans doute un peu trop l'avant-concile, on lui pardonne bien volontiers. D'abord parce qu'il était en Afrique et n'avait sans doute pas une vision complète de la situation, ensuite parce que l'apostasie qui suit le concile est telle que tout autre situation semble en comparaison idyllique. Certes il transparaît parfois une certaine nostalgie des usages du XIXème siècle, mais devant une telle débâcle comment reprocher à Mgr Lefèvre quelques accents mélancoliques ?
À travers sa rassurante et bienveillante paternité (quel évêque, aujourd'hui, est encore un père pour son troupeau ?) , il oriente et conseille les fidèles "perplexes" et égarés par les errements du magistère, que ce soit en 1984 ou aujourd'hui. Les inquiétudes et les interrogations sont les mêmes, les réponses toujours autant d'actualité.
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Mgr Marcel Lefebvre dresse ici un portrait réaliste de la situation de l’Église (des années 80 voir même d'aujourd'hui...) Mgr Lefebvre est l’écho de la Tradition et son analyse est juste et visionnaire, sa parole est toujours vivante aujourd’hui. Brillant !
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