L'introduction est absconse, parsemée de phrases d'initié où roulent les gros mots tels que :
"Peut-être afin de mieux fonder la légitimité d'une mémoire visuelle indispensable à une élégie du regard photographique d'une telle profondeur..."
Passons... En comparaison, les photographies paraissent légères...
Des luminosités douces, neigeuses et cotonneuses (longs temps de pause ?) sur lesquelles se détachent des formes simples et gracieuses - arbres et clôtures. Des chemins de lumière qui se répondent, comme ce sentier du parc de Sceaux.
Michael Kenna aime les horizons droits - je peux en prendre de la graine vu le nombre de mes photos bancales ! Il travaille des compositions simples, perpendiculaires, mais qui ne manquent ni de vie, ni de mouvement, ni surtout d'espace.
Après Edward Weston, voici un autre photographe offrant un univers qui m'est proche et dont je pourrai m'inspirer. De la neige, des arbres de caractère, des clôtures, de longs temps de pause sur trépieds, de nouvelles expérimentations de cadrage en perspective !
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Michael Kenna abandonne le temps d'un livre sa technique habituelle pour le Holga. Cet appareil est connu pour être l'un des plus mauvais au monde et pourtant la magie opère. Le talent de ce grand photographe est indéniable alors qui nous offre de délicats haïkus que l'on déchiffre avec plaisir.
Le livre est un bel objet avec des photos magnifiquement reproduites. Quel plaisir de découvrir une autre facette de ce grand artiste
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