Il connaissait même les plus terribles des secrets : les antidépresseurs, tranquillisants et barbituriques qui trahissaient un instant de doute dans l'ordre parfait d'une vie. Puis le pharmacien prit sa retraite. Il disait que ce commerce l'avait changé : il ne pouvait même plus acheter de l'aspirine sans se demander ce que savait le pharmacien. Sa conversation se composait principalement d'allusions. Il connaissait toutes les démangeaisons de la ville.