En boxe, le KO représente la mort symbolique. Cela fait bien longtemps que les spectateurs ont transféré cette crainte sur le dos de deux combattants parfois inconnus.
Lesquels se retrouvent sur le ring, sans avoir de différends à régler, mais de l'argent à gagner. C'est devenu un métier. Aussi une rédemption, après la prison, pour Tyson, Foreman et bien d'autres. Ou un moyen d'échapper à la misère, dans le Bronx ou à Londres. de devenir quelqu'un de respecté, quand on est noir dans les Amériques.
La peur est là sur le ring. Même pour Mohamed Ali qui fanfaronne et insulte Frazier.
Les images sont remarquables et nombreuses. du vase grec à la dernière photo du combat de 1992 pour le titre des lourds.
Le livre date un peu. Mais la chronologie des grands champions reste la même. L'éclatement du titre mondial en singularités WBO, WBA, WBC et IBF ou IBU est bien expliqué. le rôle de la mafia, il n'y a pas si longtemps, itou.
Michel Chemin rend hommage au noble art à travers ses grands champions mais aussi à ses évolutions qui garantissent davantage l'intégrité du boxeur. Terminés, les combats qui duraient 2 heures au 19ème siècle ou même les 15 rounds dans les années 70.
Aujourd'hui, des boxeurs restent au premier plan. Surtout en Ukraine où ils deviennent des héros.
Les frères Klischko, anciens champions des lourds, dont l'un est maire de Kiev, ont pris les armes pour défendre leur pays. Lomachenko, un génie du ring, aussi.
Et, cet été, vous suivrez peut-être Usyk, qui a eu un bon de sortie pour être le porte étendard de son pays et défendre son titre des lourds contre l'Anglais Joshua.
En France, deux grands boxeurs sont sortis du lot il y a longtemps, Carpentier et Cerdan. Grands parce qu'ils sont allés défier les Dempsey et consorts pour le titre mondial, chez eux, à New York ou Los Angeles. Ils y ont combattu vaillamment devant parfois près de 80 000 personnes.
Mais aujourd'hui, la boxe a perdu beaucoup de sa popularité dans les médias français.
Par contre au niveau mondial, elle est au sommet si l'on en juge par les sommes mises en jeu.
Tyson a gagné 100 millions dans ses 6 premières années de terreur sur le ring. Au Caesar Palace à LA, bien sûr, le temple de la boxe et du mauvais goût avec ses légionnaires romains en jupette en plastique.
Le prochain combat des lourds pourrait valoir 50 millions de $ au vainqueur.
L'histoire du monde occidental se lit dans ces pages sur la boxe anglaise.
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