Phantasmes
Dans l’océan se meurt le feu
de l’océan jaillit le noir
Cette toile la mort du feu
Je l’observe d'un gris manoir
Je l'observe d'une fenêtre
Grande ouverte sur l'aventure
et le rêve fruit de mon être
Ensanglanter par la torture
Mais je peut voir comme une forme
Un bras feuiller sur un rocher
Un long membre, presque difforme
Agonisant sur le plancher
Mais je peut voir comme une crois
Vaste emblème qui s'engloutit
A tous jamais sur un sol froid
et qui s'endort dans notre esprit .
Je parle de cette nuit où le poème a raison d'etre avant le couvre feu .
Les grandes étoffes de la nuit 19766
Didier Michel Bidord .