La Voix d'un exilé est le cri d'une âme blessée dont le dépit est à la mesure des illusions. Toutefois, sitôt la frontière franchie, le jeune homme retrouva enthousiasme et candeur et se prépara de nouvelles déceptions. La véritable cause de ses malheurs fut son caractère outrancier. Prisonnier d'un cycle fatal, il connut longtemps ces alternances d'enthousiasme et de découragement qui ne s'atténuèrent qu'à la longue et se perdirent dans la neurasthénie de ses dernières années (1902-1908).