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5/5 (sur 3 notes)

Né(e) à : Lyon , le 01/09/1947
Biographie :

Michel Gay est un illustrateur et auteur d'albums pour enfants.

Il commence à publier aux éditions "l'École des loisirs" à partir de 1980.

Il crée généralement des albums avec des personnages de jeunes animaux, comme Biboundé le manchot. Il a aussi illustré des textes écrits par d'autres.

Son personnage de Zou le petit zèbre inspire une série animée pour la télévision en 2011 : Zou.

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Féminin-masculin, Nom ineffable, tous ces paradoxes s’élèvent jusqu’au plus haut niveau, celui de l’antinomie de l’être :

Ô ce mot mystérieux, comment pourrais-je jamais le prononcer ?
Oh ! comment puis-je dire : « Il n’est pas
comme ceci
Il n’est pas comme cela ? »
Si je dis qu’Il est en moi, l’Univers rougit de mes paroles
Si je dis qu’Il est en dehors de moi, je mens.
Des mondes intérieurs et extérieurs, il fait une
indivisible unité.
Le conscient et l’inconscient sont les tabourets
de ses pieds
Il n’est ni manifesté ni caché. Il n’est ni révélé
ni irrévélé
Il n’y a pas de mots pour dire ce qu’Il est.

Cette antinomie de l’être est au cœur de l’un des mythes hindous de la genèse, le barattage de l’Océan du lait. Dans ce drame qui prend place au sein de la Voie lactée, les dieux (deva) et les démons (asura) décident de baratter l’Océan de lait pour en extraire le nectar d’immortalité ou amrit. L’iconographie figure les deux groupes tirant chacun de leur côté, une extrémité du serpent Vasuki enroulé autour du mont Mandara, qui sert de manche à baratter et s’enfonce jusqu’aux profondeurs de l’Univers. A un moment donné, un poison remonte au fond de cette grande matrice laiteuse et menace d’annihiler le monde entier : les dieux font alors appel à Shiva, qui boit le poison et sauve le monde de la destruction. Depuis, il est connu comme Nila-Kantha, « Gorge bleue », car c’est là, dans la gorge, qu’il arrêta le poison.

La morale de l’histoire est que Shiva, en empêchant le poison de descendre dans son ventre, sans le recracher non plus, nous enseigne à ne pas rendre l’injure, sans pour autant l’avaler. En creusant un peu, on y lit un enseignement sur la nature de la dualité du monde manifesté : pas de nectar sans poison, et vice-versa. L’équanimité du Grand Ascète [Shiva] lui permet de maîtriser l’équilibre du monde, lui qui reste impassible devant l’éloge ou le blâme.

D’un point de vue cosmique ou ontologique, Shiva prend sur lui le mal du monde pour que vive l’humanité : l’exclu est sacrifié, « mis à part », pour la paix de la collectivité. (pp. 121-123)
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Un pasteur anglais, en mission à Bénarès au XIXème siècle, le révérend père M. A. Sherring, entonna un hymne à la gloire de cette grande païenne qui l’horrifie et le fascine à la fois ; tout imbu de sa culture biblique, il écrit : « Il y a vingt-cinq siècles au moins elle était déjà célèbre. Quand Babylone se battait avec Ninive pour l’hégémonie, quand Tyr fondait ses colonies (Carthage), avant qu’Athènes n’ait atteint le zénith de sa puissance et que Rome ne fût célébrée, avant que la Grèce ne se mesurât à la Perse ou que Cyrus ait fait briller la monarchie persane, avant même que Nabuchodonosor ait pris Jérusalem et que les habitants de la Judée aient été déportés en captivité, elle avait déjà atteint sa grandeur sinon sa gloire. »

Ecoutons un autre voyageur du XIXème siècle, moins impressionné et doté d’une pointe d’humour – il s’agit de Mark Twain : « Bénarès est plus ancienne que l’histoire, plus vieille que la tradition, plus vieille encore que la légende et a l’air deux fois plus vieille que toutes les trois mis ensemble. » Une ville, en somme, comme l’écrit Diana Eck, comparable dans son antiquité aux grandes métropoles de l’histoire, telles Athènes, La Mecque, Rome, Pékin ou encore Jérusalem ; sauf que – et c’est ce qui lui donne cette aura d’irréalité qui hérisse tous nos sens et nous met à l’affût des fantômes – contrairement à ses contemporaines, aujourd’hui motivées par une toute autre éthique, Bénarès est restée « opérante » de manière ininterrompue depuis le VIème siècle avant notre ère. Les rites et les croyances établies à cette époque sont encore pratiqués aujourd’hui. C’est comme si l’Acropole était toujours vivante à Athènes et que les dieux étaient encore en opération sur le monde. (pp. 41-42)
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Je ferai une lampe de ce corps, et
avec la mèche de l'amour plongée
dans l'huile
des cinq éléments
j'allumerai la flamme de Brahma.

J'ai bu en abondance à la coupe du Bien-
Aimé
Dans mon ivresse j'ai répété son Nom
Le feu de la séparation a blessé mon corps, et
mon cœur s'est consumé dans l'attente

Alors j'ai monté les marches du palais de mon
amour
et me suis assis là, tout en haut, où la mort
n'entre pas.
Kabir vous le dit, maintenant elle tremble, la
pauvre,
rien qu'à me regarder d'en bas. (Kabîr, pp. 126-127)
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De mon corps je ferai de l'encre
Et avec mes os comme calame
j'écrirai son Nom.
De mon lit de cendre s'élèvera
La fumée messagère qui
Lui dira mon amour
Et du ciel pleuvra Sa grâce
pour éteindre le feu de ma soif. (Kabîr, p. 125)
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