A Tarse, comme partout dans les régions hellénisées, même sous juridiction romaine, les enfants de la Diaspora juive reçoivent une éducation bilingue ou même trilingue. […].
Le grec est aussi la langue véhiculaire des milieux intellectuels en Palestine. Car si, à cette époque, les couches populaires parlent encore en araméen, la population cultivée a une bonne connaissance du grec parlé courant. Paul aura recours à cette langue pour entrer en contact aussi bien avec les juifs de la Diaspora qu’avec les juifs hellénistes installés à Jérusalem.