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Critiques de Michel Martens (6)
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Underwood U.S.A.

Il est complément sonné le petit Michel...

Son big Boss le charge d'une mission très spéciale

se lancer sur les traces d'une centaine d'écrivains de romans noirs disparus,

comme Jonathan Latimer, Henry Cane, Ed Lacy, Richard Sale et tutti quanti...

des pointures oubliées des années 30 aux années 60

qui ont pourtant bâti la mauvaise renommée du genre

Mais depuis 20 ans, silence radio...

personne n'a plus entendu parler d'eux aux Etats-Unis.

Le temps d'enfiler la panoplie du parfait privé et de journaliste fouille m....

et c'est parti pour une plongée dans les bas fonds de l'Amérique.

En s'immergeant chez les Yankees , Michel Martens nous balade sur les touches noires du roman noir américain et je peux te dire que ça swingue vraiment Darling.

Du Nord au Sud, il pousse les portes des bars louches, sirote son whisky en bonne ou mauvaise compagnie et cite une ribambelle de citations de romans et films noirs

Et en fin de l'ouvrage François Guérif le grand spécialiste nous offre un large panel d'auteurs de polars représentatifs de cette grande époque...

Underwood USA, une référence incontournable pour les z' amateurs et trices.

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Adieu la vie

L'ennemi publié n1 "pierrot" Dewaert s'évade. Pour assurer ses arrières il prend en otage Julien un ambulancier visiblement sans histoire. Leurs itinéraires sanglants à travers les petites routes de campagne ne semblent pas plus que çà déranger Julien. Pire notre otage semble se prendre au jeu. En cavale les deux hommes se rapprochent. Une relation étrange et complexe semble maintenant les lier. Julien et Pierrot sont dans un statut quo ou évadé et otage sont comme pieds et mains liés. Est-on encore certain que Julien cherche à s'enfuir et quitter son ravisseur. Est-on aussi sûr que Pierrot veuille encore tuer Julien. Rien n'est moins sûr Mais tout cela vous le saurez en lisant cet excellent roman noir
Lien : https://collectifpolar.com/
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Derrick au poing

L'un des premiers néo-polars d'un pionnier



L'un des premiers romans policiers de Jean-Pierre Bastid, publié en 1975, soit quatre ans après sa collaboration avec Jean-Pierre Manchette pour "Laissez bronzer les cadavres !". Comme on peut s'y attendre de la part de l'un des pionniers du "néo-polar", on y trouve les ingrédients efficaces qui seront consacrés par la suite : ton froid et extérieur, personnages bourrés de failles et vite dépassés par les événements qu'ils provoquent, cynisme constant,...



On trouvera sans doute un curieux charme particulier à cette histoire de braquage sanglant à Bruxelles débouchant sur une fuite à la voile en pleine tempête en mer du Nord (cadre rare dans le roman noir - si l'on excepte notamment le sublime "Cercle celtique" de Björn Larsson), puis sur un violent épilogue à bord d'une plate-forme pétrolière semi-submersible.



"- Rappelez-vous, Le Bihan. Cette fois, c'est pas avec un revolver à la main que je cause. C'est avec un derrick au poing."



Un roman intéressant à l'écriture intacte.

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La proie du serpent

Un étourdissant jeu de miroirs !



Huit ans après les débuts de sa collaboration avec Michel Martens et sept ans après leur original "Derrick au poing", Jean-Pierre Bastid publiait en 1982 cette "Proie du serpent", roman policier d'excellente facture, fort injustement tombé dans un relatif oubli.



Un professeur d'ornithologie à l'Université, un inspecteur de police, un tueur au rasoir et une jeune fille très "white trash" et très décidée composent une complexe sarabande dans la ville de Besançon, où l'on devine par moments les sensations du "Septuor" de Claude Pujade-Renaud (2000) voire du "Festins secrets" de Pierre Jourde (2005), romans curieusement beaucoup plus célébrés...



"J'en reviens à la visite de l'inspecteur. Je suis incapable de bien le formuler, mais je me sens en tort ; je m'en veux de ne pas avoir joué avec lui à armes égales, j'ai trop "pris sur moi", comme on dit, et ne lui ai pas laissé la moindre chance. Bref, j'ai été trop fort et ma maîtrise me fait peur, je la ressens comme une faute et, au lieu de m'alléger, elle me pèse. Oui, quelque chose en moi exige plus de transparence et de vérité."



"Tout cela pour en arriver à ce pétard mouillé. Pour un peu il me décevrait, le Javard, avec sa minable lapalissade. Je l'observe. Son air découragé, ses yeux tristes et cernés, ses joues creuses et qui tombent me font irrésistiblement penser à Droopy. Alors je me prends à penser que Droopy, malgré son air morne et apathique, est capable de faire preuve de ressources insoupçonnées."



"Ah ! si le virus pouvait frapper une bonne femme ! Ça, ça serait bien, comme elle le raserait et le tailladerait, mon Lionel, comment qu'elle lui rafraîchirait la crinière ! Le dernier lion de l'Atlas avec le grand sourire kabyle d'une oreille à l'autre ! ... Mais faut pas rêver. Nous les bonnes femmes, on n'est pas si sanguinaires..."



Introduit par des articles de journaux, cet étourdissant jeu de miroirs entre un journal écrit, secret, et un enregistrement débridé sur cassettes audio, réussit la prouesse d'un final touchant de près au meilleur Giono, d'ailleurs directement convoqué : "J'étais un roi. Privé de divertissement, je ne suis plus qu'un homme plein de misères. Sa tête à lui a pris les dimensions de l'univers. Moi, anéanti, que me reste-t-il à faire ?"



Vite, d'autres Bastid / Martens !

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Derrick au poing

Le numéro 10 de l'éphémère série super noire. Paru en 1975. Écrit à quatre mains, Jean-Pierre Bastid et Michel Martens.

Rempli de testostérone et de citations latines. du classique bien saignant et flamboyant. Calibré pour un film de série B.

Vite lu, vite oublié. Moralité : le crime cruel fait couler le rimmel.


Lien : https://walfroy.blogspot.com..
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Le geek de New York

et ce fut ma dernière lecture de février...



Avant d'être un roman, ce fut un feuilleton parut dans "Libération".



Dans les bas-fond de New Yord, sous Manhattan, vit toute une faune qui tente de se protéger des gens du dessus... ce lieu improbable s'appelle la Birmanie...



Arnold y vit, entre un boulot dans un restaurant miteux et un cinéma projetant des films de série B...



Gamin des rues il a rencontré une bande qui lui a gravé une sorte de fermeture éclair sur le front, le transformant en freak, genre de Frankenstein... depuis il est rejeté par tous y compris par sa famille... puis un jour il sort de son trou et trouve l'amour, et là les ennuis vont vraiment commencer.



De joujou sexuel, il va se faire chasser par sa belle, et enchainer d'autres boulots minables, comme l'arnaque d'assistant médecin dans les rues, puis vendeur de glaces amoureux de sa charette... il rencontre ainsi d'autres familles qui l'adoptent, mais finit toujours par se retrouver seul...



Difficile de retourner dans "les collines de Birmanie" alors qu'il les a quittées pour vivre en renégat... il n'est plus des leurs, alors le retour va être difficile... et puis le restaurant a fermé et son cinéma est passé des films de série B aux films pornographie, la voie est coupée là aussi...



Raconté ainsi, ce pourrait être un roman sur un looser... en fait, c'est une histoire pleine de tendresse et de poésie... dans le genre de la famille Malaussène de Pennac...



En ce qui concerne les auteurs : rien trouvé sur Michel Martens, et peux de chose sur Charyn.



Je n'ai lu que 2 tomes de nouvelles (Le Nouveau Noir), mais c'est plus un groupe d'écrivains apportant sa touche au genre... On peut donc considéré que ce livre est le premier que je lit de l'auteur... et probablement pas le dernier. Vraiment enchantée par son écriture...



note : Charyn a écrit : Appelez-moi Malaussène, en référence a Pennac, qui lui utilise l'un des personnage de Charyn dans Des chrétiens et des Maures.
Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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