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Citation de gill


En ce jour de juin 793, alors que la brume de l'aube voile encore l'île sainte et le grand monastère, les sombres formes des drakkars courent sur leur erre.
Les avirons sont bordés. Les voiles tombent, empoignées par les mains des hommes qui sautent à l'eau et échouent les coques effilées aux proues relevées, aux masques grimaçants.
Ces têtes de dragon doivent protéger l'équipage contre les attaques mystérieuses des grandes solitudes marines et de leurs sortilèges. L'eau se trouble sous les bonds des guerriers armés de longues épées, de haches et de boucliers ronds qui se précipitent come une horde silencieuse vers la proie : le monastère endormi non loin de la plage de sable, sur son tertre.
En quelques instants, les moines qui tentent de résister sont massacrés par ces jeunes hommes blonds jaillis de la mer. Les drakkars reçoivent pêle-mêle le butin qui s'y entasse.
Le soleil levant éclaire l'île sainte où la fumée est traversée de langues de flammes.
Un à un, les drakkars sont poussés à coups d'épaule, les hommes sautent à bord, les avirons éloignent les coques noires sur lesquelles les voiles se gonflent....
(extrait de "vers l'ouest en expédition viking", troisième chapitre du volume paru aux éditions "Fayard" en 1978)
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