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Citation de Danieljean


La porte du local s’ouvrit et ils gémirent de terreur. Ce n’était pas leur soigneur, encore moins leur bel ami officier, mais des inconnus à l’aspect totalement inhabituel et au parler étranger.
– Putain, des petits clebs ! s’exclama l’un d’eux.
Devant la capitulation imminente de l’Allemagne, les nazis avaient fui, abandonnant à une mort lente et atroce, prisonniers et otages, enfermés dans leurs geôles gestapistes, laissant derrière eux les chiens, devenus aussi inutiles qu’encombrants.
– Flinguez-moi tout ça, ordonna un sergent. C’est que du boche !
– Pas question !
Un officier s’était interposé. Ce n’était pas leur ami tant attendu, aux petits chiens transis de peur, mais ce fut bel et bien lui qui leur sauva la mise, face à la haine raciale omniprésente.
- Prenez les bébés, ajouta le lieutenant français. Et traitez-les bien. Il y a eu assez de carnage et ce n’est pas fini.
Eh oui, ça existe, les militaires au grand cœur…
Et viendrait en effet le temps des sordides règlements de compte dont personne n’eût à se glorifier.
Un des soldats s’était agenouillé devant la cage.
– Je peux en prendre un, mon lieutenant ? demanda-t-il timidement. Je m’en occuperai bien, croyez-moi.
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