La douleur prend souvent la forme d’un silence, à Madagascar. D’un silence terrible. Solitude extrême de cette île du bout du monde, oubliée sur ses cailloux, qui servent de terre à sa population de plus en plus hagarde. Les souvenirs sont là comme une plage immense, avant de s’apaiser comme les embruns dans le sable qui crisse.
(Prologue)