Il sentait auprès de lui son égérie, son idéal, son fantasme féminin, mais pour cela, il avait franchi le cap fatal. Il était devenu déserteur, un homme à abattre ! Quelque part, au fond de lui, malgré le tragique de la situation, il était apaisé, il se sentait enfin lui-même. La mort ne lui créait plus de tourments, il humait cet instant d’euphorie comme un parfum interdit, il atteignait ce que son grand-père Sigmund appelait « l’harmonie universelle ».