Ô destin ! Qu’as-tu à me dire ? Rêve un peu de moi, car tu m’ignores souvent. Tes rires moqueurs me forcent à marcher à contresens.
Ô Nil ! Tes tendres vagues douces pleurent mon sort. Où vont ces voix saccadées qui habitent et traînent dans mon silence ?
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Devant cet endroit paisible, l’horreur de Luna Park me donne des rides et froisse mes trajectoires mobiles. Mes douleurs me hantent et crient : éloigne-toi vite.
Mais je m’approche du cratère et regarde le fond. Je saigne, mais je respire avant de me fondre dans l’acide brûlant de mes souffrances éternelles.