Anubis m’attendait. Les divinités, tout comme les défunts, avaient la capacité de prendre possession des représentations qui leur étaient consacrées. L’image physique du dieu dormait encore dans son naos, son armoire sacrée, cependant je pouvais déjà le sentir tout autour de moi avant même de briser les sceaux. C’était une sensation unique en son genre, inexplicable, que nul prêtre ne saurait clairement définir. Il était là. Attentif. Ma peau picota sous l’effet d’une onde magique qui me traversa de part en part.