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Critiques de Monika Steinholm (10)
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L'histoire se passe en Norvège. Jens, 17 ans, ressent pour son meilleur ami des sentiments qui vont au delà de l'amitié. Ce n'est hélas pas réciproque. Pour tenter de mettre de la distance avec cet amour à sens unique, Jens décide de d'aller passer l'été à Finnsnes, où vivent son oncle et son compagnon. Tous deux  accueillent à bras ouverts ce neveu qu'ils comprennent mieux que quiconque.



A Finnsnes, Jens fait la connaissance de jeunes gens de son âge et notamment d'Edor, qui ne lui est pas indifférent. Cette fois, c'est réciproque. Pour autant, leur relation n'est pas aisée car Edor a du mal à assumer son attirance pour un autre sexe. Il n'est pas aidé par sa famille qui ne voit pas d'un bon œil son penchant homosexuel. Pendant qu'Eldor se débat avec des sentiments contradictoires (et ne parvient pas à couper le cordon avec sa petite amie), Jens travaille la confiance en soi qui lui manque pour être un adolescent épanoui.



Cette BD traite avec beaucoup de finesse le sentiment amoureux chez les adolescents et en particulier chez ceux du même sexe. L'histoire n'est pas d'une grande originalité mais le sujet est bien traité, avec beaucoup de pudeur, notamment dans les scènes d'amour.



Le dessin est assez simple et dégage beaucoup de douceur avec ses couleurs pastel. Le choix de la  simplicité dans les croquis est tout à fait en phase avec l'histoire. Le personnage de Gens avec ses cheveux roux et ses rondeurs m'a bien plu. Il porte sur son visage la gentillesse qui le caractérise. En revanche, j'ai été un peu déçue par la représentation de la nature. On ne peut pas vraiment se faire une idée des beaux paysages norvégiens car les décors sont assez minimalistes. Ce sera mon petit bémol.



Une BD que je recommande sans hésiter !




Lien : http://www.sylire.com/2019/0..
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Dans cet album, j'ai apprécié les graphismes de l'auteur découvert avec le centre de la Terre. L'histoire de Jens et Edor est pleine d'émotions. Ces jeunes adultes se cherchent, se posent de nombreuses questions et ont tant d'hésitations, gênés par le regard des autres. J'ai trouvé les personnages justes et touchants. De l'incompréhension mais surtout de la bienveillance, c'est le sentiment que nous transmet cette bande dessinée.
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Comme l-ourse-bibliophile, j’ai d’abord tiqué sur les dessins, et même hésité à choisir cette bande-dessinée pour la dernière opération Masse Critique Graphique. Mais les mots-clés « autrice suédoise », « paysages norvégiens » et le thème de l’homosexualité dans l’adolescence ont eu raison de moi. Et j’ai bien fait ! J’ai eu un coup de cœur pour cette BD, du dessin jusqu’à l’histoire en passant bien sûr par son traitement et les émotions qu’elle dégage.



Justement souligné par les autres Babelionautes, l’intrigue n’est pourtant pas bien originale, je veux bien le leur accorder. Un adolescent mal dans sa peau (gros, roux, homosexuel : autant dire qu’il cumule les caractéristiques jugées différentes voire discriminantes par le reste de la société…), Jens, est amoureux de son meilleur ami, lui-même en couple avec la seule autre amie de notre protagoniste. Pour fuir cette situation désarmante et son mal-être profond, il part pour l’été chez son oncle, qui vit heureux avec un homme dans la campagne norvégienne et est plutôt du genre homosexuel extraverti que gay refoulé ! C’est dans cette atmosphère tout aussi étouffante que libératrice que Jens va rencontrer Edor.



Si le dessin vous rebute également, je vous conseille vivement de passer outre et de vous procurer cette belle bande-dessinée ! Très immersive, on s’habitue extrêmement vite à ce dessin assez déstabilisant pour tout lecteur habitué à la bande-dessinée franco-belge. Au bout de quelques pages, la sensibilité des autrices l’emporte sur la forme ; et même, le dessin se marie parfaitement bien avec l’intrigue et la raconte avec émotions. J’ai trouvé ce dessin sincère et vivant.



Il s’agit en outre d’une sorte de récit choral et les chapitres – de longueur inégale – alternent les points de vue de Jens et Edor. Cela nous permet d’avoir une histoire riche et complexe, où l’on est amenés à vivre tour à tour dans la peau de chacun des deux protagonistes principaux, déclenchant ainsi en nous nombre d’émotions contradictoires ou complémentaires. Je crois d’ailleurs que je pourrais résumer ainsi mon avis sur ce roman graphique : il s’agit d’un bouquet d’émotions proposé par Jens et Edor, dessinés avec sensibilité et lumière par Anneli Furmark. Les couleurs sont tout à la fois intenses et fragiles et parlent ainsi avec force du sentiment amoureux.



Qu’importe, finalement, le fait que ce soit deux garçons, puisque les deux autrices dressent ici le portrait d’une adolescence parmi d’autres, et, plus précisément, ce moment si particulier de l’adolescence où tout est possible et notamment une chose : être soi, de la façon la plus honnête et la plus bienveillante possible.



J’aurais adoré pouvoir lire le roman dont la BD est adapté, celui de l’autrice norvégienne Monika Steinholm. Un album surprenant, beau et touchant jusqu’aux dernières cases.
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Commençons par le point qui fâche. Je n'ai pas du tout adhéré au dessin. Pas du tout. Pourtant, j'ai plutôt tendance à m'habituer facilement à des styles très divers, y compris ceux qui, à première vue, ne sont pas dans mes goûts car je finis souvent par trouver qu'ils se marient bien à l'histoire qu'ils illustrent. Mais là, non. Je n'ai pas arrêté de tiquer sur telle ou telle page, ce trait, comment le qualifier, naïf ? simpliste ? enfantin ? n'a pas su me séduire. Ce coloriage un peu grossier – feutre et crayon de couleur mêlé de collages – n'a pas davantage réussi à me transporter dans « les somptueux paysages du nord de la Norvège » vantés par le communiqué de presse.



En revanche, l'histoire est jolie et tendre. On s'attache aux garçons, surtout Jens pour ma part. Ce garçon à la chevelure flamboyante, un peu gros, un peu trop timide qui finalement se découvrira bien plus de courage et d'honnêteté – envers lui-même et envers les autres – que cette tête brûlée d'Edor. Les événements et la façon dont ils sont narrés ne sont pas d'une grande originalité – j'avoue que l'on peut sans trop de difficultés annoncer ce qui se passera dans les pages suivantes – mais le but n'est sans doute pas là et il se dégage de ses pages une grande douceur et beaucoup de pudeur. On s'immisce dans les pensées des personnages sans voyeurisme et les autrices ne poussent jamais trop loin dans le pathos.



Une histoire d'amour tout à fait réaliste et crédible, dont les émois et les drames parleront à tout le monde. Il est simplement regrettable que j'ai été si rebutée par le dessin de la Suédoise Anneli Furmark.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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J'ai été beaucoup moins touché que Alix par cette lecture pour des raisons personnelles, je pense. En dehors de son histoire intéressante et bien menée, c'est surtout sur la question des émotions et des réflexions qui m'a moins pris.



L'histoire est tirée d'un livre que je ne connaissais pas et mis en image par Anneli Furmark, dont le trait faussement naïf et enfantin cache une réelle maitrise de son sujet. Il y a une clarté et une lisibilité totale, avec un jeu de couleurs simples mais qui permet de mettre l'accent sur les touches originales (comme les cheveux de Jens). On pourrait le croire limité, mais le dessin est clairement maitrisé. Ce n'est clairement pas lui qui fera arrêter la lecture !



Le récit est sympathique, à défaut d'être marquant à mes yeux, et pose des questions sur l'adolescence et la sexualité, peut-être des questions que les jeunes garçons découvrant leur homosexualité se posent. Pour ma part, je suis resté plus hermétique parce qu'en dehors d'une résonnance avec ma propre découverte de la sexualité, il est surtout resté toutes les interrogations et le mal-être de l'adolescence. Outre que ça ne m'évoque pas de bons souvenirs, je suis assez peu passionné par les errements amoureux d'adolescents tourmentés. Je comprends les enjeux et les intérêts qu'on peut y trouver, personnellement je trouve ça barbant.



Ce n'est pas une BD qui m'a ennuyé, loin de là, disons plutôt qu'elle fut assez banale dans la lecture. N'ayant pas été touché par le récit (mais je suis très fermé aux récits sur l'adolescence) j'ai surtout suivi l'histoire en étant intéressé par son dénouement, assez bien fait je dois dire. C'est bon, ça plaira sans doute beaucoup plus à d'autres que moi et je conseille notamment aux jeunes personnes, gays ou non, qui trouveront peut-être un écho à leurs propres vies et leurs interrogations. Je suis donc sur une note moyenne, reflet de mon ressenti et des qualités que j'y vois.
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Une adaptation d'un roman norvégien en bande dessinée qui aborde le sujet de l'homosexualité, et de la découverte de cette orientation sexuelle. La thématique est très bien traitée, sous forme de récit choral où chacun des protagonistes va faire évoluer l'histoire en fonction de son point de vue. L'histoire est donc très immersive et nous permet de ressentir les émotions de chacun des personnages, très différents. Rien de bien original, mais une lecture prenante et agréable. Le seul bémol à été pour moi le dessin auquel je n'ai pas adhéré du début à la fin... Meme si j'ai réussi à passer outre car le contenu était intéressant. Un peu trop grossier à mon goût...
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très jolie BD, j'ai beaucoup aimé le style, du trait aux couleurs.

Dommage néanmoins que le viol d'une jeune fille soit , encore une fois, banalisée sous couvert de tourments des adolescents.

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Une auteur norvégienne, Monika Steinholm … une graphiste suédoise, Annéli Furmark …. Nous ont concocté un roman graphique surprenant.

D’abord avec son titre « au plus près » titre français qui laisse sous entendre un rapprochement entre deux individus … alors que « noermere kommer vi ikke » titre original, traduction « Nous ne nous rapprocherons pas » donne une autre version de l’histoire.

Ensuite avec son graphisme pas vraiment ce qu’on attend, la représentation des individus n’est pas très agréable, plutôt grossière et demande un certain temps d’adaptation.

Passé l’effet de surprise de ces deux éléments, les dessins me rappellent ceux de la suédoise Liv Strömquist dont je qualifiais le trait gras, noir, plutôt enfantin, laborieux, très agressif avec des mises en scènes simplistes et assez déconcertantes, là, les situations décrites sont beaucoup plus classiques et même si la beauté des paysages norvégiens n’est pas vraiment exploitée cela reste dans l’ambiance générale du sujet.

L’important est justement le scénario, la découverte de soi-même, de ses sentiments, à l’âge de l’adolescence où on ne veut pas se contenter de reproduire les schémas parentaux.

Une belle étude de la naissance du sentiment amoureux.
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Cette nouvelle bande dessinée d’Anneli Furmark [...] nous plonge dans un récit qui traite d’adolescence, de mal-être et d’acceptation de soi avec bienveillance et pudeur [...] Au plus près constitue une lecture tout à fait plaisante et assurément touchante.
Lien : http://www.bodoi.info/au-plu..
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Au plus près

Adapté par la dessinatrice suédoise Anneli Furmak d’un roman de la romancière norvégienne, Monica Steinholm, "Au plus près" évoque les émois de l'adolescence et l'éveil à la sensualité, ici du côté de l’homosexualité, avec une grande sensibilité, dans une narration classique et un graphisme très doux.
Lien : https://culturebox.francetvi..
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