AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

2.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : Autriche
Né(e) à : Vienne , 1885
Mort(e) : 1975
Biographie :

Elizabeth Klaeser Moor fut une des premières femmes docteur en médecine au début du XXe siècle.

Mais, plus que la médecine, l'amour et, en amour, les beaux hommes, surtout les Italiens, allaient conduire sa vie. Ce qui fit que, dès 1926, elle est à Capri et y passera presque sa vie, malgré les deux "grandes guerres" et les tribulations amoureuses, d'abord un peu jalousée et mal comprise, mais très vite adorée des paysans et des pêcheurs de l'île. Et, en même temps; rouée de coups par le destin.

Car plus encore que ses hommes, c'est son fils (né de quel père ? elle ne le sait plus très bien; mais beau comme un dieu) qui devient sa grande passion. Et ce fils, la mort le lui prend tragiquement. Puis ce sera son petit-fils. Sa vitalité terrifiante qui survit à tout ne semble plus être là que pour mieux l'enfermer dans une solitude analogue à celle des héroïnes des tragédies antiques.

Elisabeth Moor était, comme on disait autrefois, "une nature", un être doté d'une richesse de tempérament qui emportait tout sur son passage - mélange d'égocentrisme tempétueux faisant fi de toutes les morales si le caprice de la passion le voulait, et de générosité, se dépensant, par exemple, sans compter pour les pauvres.

Elle rencontre pour la première fois l'écrivain Graham Greene (1904-1991) en 1948. Dans son épilogue de "La Dottoressa : mémoires d'une femme impossible" (An Impossible Woman: The Memories of Dottoressa Moor of Capri, 1975), Graham Greene a glissé une petite phrase indiquant que la Dottoressa Moor lui a inspiré pour une grande part sa célèbre tante Augusta de "Voyages avec ma tante" (Travels with My Aunt, 1969) .
+ Voir plus
Source : http://www.http://www.livrenpoche.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Elisabeth Moor   (1)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Si c’est ça qu’on appelle une petite tempête, tant mieux, mais alors autant dire que celle-ci était de la quintessence et du concentré de typhon. Les gens vous soutenaient que ce n’était rien, ça ne faisait que passer, l’affaire de dix minutes, n’empêche : c’était déjà assez mauvais comme ça, et si vous aviez vu la grosse mer que ça nous a laissé, une fois passé, Mamma mia !
Commenter  J’apprécie          30
Le dégoût, ça vous vient quand les gens se mettent ensemble à plus d’un, quand ils ne pensent plus chacun dans leur cervelle, et qu’ils sont tous d’accord pour se mettre en tête de détruire quelqu’un qui est tout seul et incapable de défendre sa vie. Quand les gens ne pensent plus comme des individus et se changent tous ensemble en sauvages, c’est là, oui qu’il y a dégoût.
Commenter  J’apprécie          10
Se mettre en colère, être furieux pour de bon, c’est parfois nécessaire, ça sort, ça passe, et ensuite fini. Avec un peu de chance, on est débarrassé, pouff !
Commenter  J’apprécie          10
La femme curieuse n’est pas mère, mais fille, du Diable, et toujours vierge par-dessus le marché. Qui s’aviserait de faire l’amour avec une fille du Diable ? La garce, elle était bien trop frigide pour admettre que les autres soient heureux.
Commenter  J’apprécie          00
Parce que pour moi il n’y a ni commencement, ni milieu, ni encore de fin. C’est comme avec un tableau, pour bien le voir on ne commence pas par un coin ; il faut d’abord avoir la sensation de l’ensemble, ensuite vient l’analyse.
Commenter  J’apprécie          00
À cause de la langue, j’étais une étrangère, et comme docteur je devais être à même de m’exprimer parfaitement, pour que les gens puissent me comprendre, et aussi pour une plus large compréhension avec mes confrères médecins.
Commenter  J’apprécie          00
Une autre fois, j’ai mis la main sur la mort-aux-rats, et je me suis presque empoisonnée. Quand on laisse un enfant seul, au point où on me laissait moi, c’est le genre de chose qui arrive.
Commenter  J’apprécie          00
Et l’autre avec ses papillons ! Pauvres bestioles, comme si elles n’avaient pas déjà la vie assez courte sans qu’on les empêche d’en jouir en paix !
Commenter  J’apprécie          00
Pourquoi est-ce que les bonnes choses s’en vont, tandis que les mauvaises reviennent toujours, même la nuit dans les rêves ?
Commenter  J’apprécie          00
Faire sa médecine, pour une fille, c’était s’attirer le mépris.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Elisabeth Moor (3)Voir plus

Quiz Voir plus

Un couple : un tableau et son musée (n°1/2)

"La Joconde" de Léonard de Vinci :

Musée du Louvre à Paris
Galerie des Offices à Florence

10 questions
209 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , art , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}