Hélas, le vocabulaire jadis si riche pour décrire la nature dans toutes ses nuances s’est profondément réduit au cours des dernières décennies. Avec les mots, c’est tout un savoir, et une connaissance de rapports écologiques complexes, qui disparait. Nous comprenons moins bien les paysages, ils ont moins de sens à nos yeux, et aussi moins de valeur. Il est donc plus facile de les détruire, dans notre quête d’un profit à courte vue.