Nationalité : Congo
Né(e) : 1947
Né(e) : 1947
Biographie :
Mukala (auparavant Dieudonné) Kadima-Nzuji est né Mobayi en 1947. Après avoir poursuivi ses études en Afrique puis en Europe, à l’Université de Liège et à La Sorbonne à Paris, il a tout d’abord enseigné à la faculté des lettres de l’Université du Zaïre, puis est venu à Paris où il a occupé le poste de directeur littéraire aux Editions Présence Africaine. Ayant eu l’occasion d’assurer ensuite des enseignements dans plusieurs universités d’Afrique, d’Amérique et d’Europe (en particulier à Bayreuth), il est aujourd’hui professeur à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, tout en dirigeant le Centre d’études et de diffusion de la littérature congolaise (CEDILIC) à Kinshasa et les éditions Hemar à Brazzaville. Il est aussi directeur scientifique du Festival panafricain de musique (Fespam) qui a connu sa sixième édition en juillet 2007 à Brazzaville.
Universitaire, auteur d’anthologies, d’essais, d’ouvrages de réflexions et de nombreux articles critiques, Mukala Kadima-Nzuji appartient à cette première génération de critiques africains qui ont eu la lourde tâche de trouver et d’imposer leur voix au sein d’une partition jusqu’alors essentiellement occidentale. Avec quelques-uns de ses compatriotes (V.Y. Mudimbe, Pius Ngandu-Nkashama, Georges Ngal et quelques autres), Mukala Kadima-Nzuji s’est tout d’abord intéressé à la littérature congolaise, avant d’élargir le champ de ses travaux aux littératures francophones, principalement africaines. Ses travaux et ses analyses font autorité, de par et d’autres du fleuve, et ses essais sont, aujourd’hui, des travaux de référence pour quiconque s’intéresse aux littératures de cette zone du continent africain. Pour ce qui concerne sa part de création littéraire, malgré son premier roman, La chorale des mouches, publié en 2003 et une pièce de théâtre représentée à de multiples reprises de 2001 à 2004 mais à ce jour inédite, Kahéna ou la résurrection des démons, Mukala Kadima-Nzuji demeure, avant tout et surtout, reconnu comme poète.
+ Voir plusMukala (auparavant Dieudonné) Kadima-Nzuji est né Mobayi en 1947. Après avoir poursuivi ses études en Afrique puis en Europe, à l’Université de Liège et à La Sorbonne à Paris, il a tout d’abord enseigné à la faculté des lettres de l’Université du Zaïre, puis est venu à Paris où il a occupé le poste de directeur littéraire aux Editions Présence Africaine. Ayant eu l’occasion d’assurer ensuite des enseignements dans plusieurs universités d’Afrique, d’Amérique et d’Europe (en particulier à Bayreuth), il est aujourd’hui professeur à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, tout en dirigeant le Centre d’études et de diffusion de la littérature congolaise (CEDILIC) à Kinshasa et les éditions Hemar à Brazzaville. Il est aussi directeur scientifique du Festival panafricain de musique (Fespam) qui a connu sa sixième édition en juillet 2007 à Brazzaville.
Universitaire, auteur d’anthologies, d’essais, d’ouvrages de réflexions et de nombreux articles critiques, Mukala Kadima-Nzuji appartient à cette première génération de critiques africains qui ont eu la lourde tâche de trouver et d’imposer leur voix au sein d’une partition jusqu’alors essentiellement occidentale. Avec quelques-uns de ses compatriotes (V.Y. Mudimbe, Pius Ngandu-Nkashama, Georges Ngal et quelques autres), Mukala Kadima-Nzuji s’est tout d’abord intéressé à la littérature congolaise, avant d’élargir le champ de ses travaux aux littératures francophones, principalement africaines. Ses travaux et ses analyses font autorité, de par et d’autres du fleuve, et ses essais sont, aujourd’hui, des travaux de référence pour quiconque s’intéresse aux littératures de cette zone du continent africain. Pour ce qui concerne sa part de création littéraire, malgré son premier roman, La chorale des mouches, publié en 2003 et une pièce de théâtre représentée à de multiples reprises de 2001 à 2004 mais à ce jour inédite, Kahéna ou la résurrection des démons, Mukala Kadima-Nzuji demeure, avant tout et surtout, reconnu comme poète.
Source : http://www.cec-ong.be
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Vers une coopération entre les éditions Hemar du Congo et le Lys Bleu de France. Les Directeurs des deux maisons de publication se sont entretenus sur ce sujet, ce 31 octobre à Brazzaville. Le professeur Mukala KADIMA-NZUJI et Benoit COUZI ont échangé sur les possibilités de travailler ensemble pour plus de rayonnement des écrivains congolais et européens. VOX TV
Citations et extraits (3)
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Le lendemain matin, les dix chefs de quartier retenus sur les trente-cinq pour former la délégation se retrouvèrent comme convenu au lieu de rendez-vous, le Rond-point de la Révolution, à soixante mètres du gouvernorat.....
A peine eurent-ils franchi le portail avec l'accord du soldat en faction, qu'une voix enrouée provenant du fin fond du jardin ordonna avec vigueur d'ouvrir le feu sur ceux qu'elle considérait dans sa sourde volubilité comme des assaillants.
" Nous sommes attaqués ! Nous sommes attaqués ! " hurla la voix....
Cela se passa très vite. Personne ne put échapper au massacre. Pas même le garde qui avait autorisé les dix chefs de quartier à franchir le portail.
A peine eurent-ils franchi le portail avec l'accord du soldat en faction, qu'une voix enrouée provenant du fin fond du jardin ordonna avec vigueur d'ouvrir le feu sur ceux qu'elle considérait dans sa sourde volubilité comme des assaillants.
" Nous sommes attaqués ! Nous sommes attaqués ! " hurla la voix....
Cela se passa très vite. Personne ne put échapper au massacre. Pas même le garde qui avait autorisé les dix chefs de quartier à franchir le portail.
Pis encore ! Tout défunt devenait un "illustre disparu" même quand de son vivant il n'était rien du tout.
On raffolait de la formule, on l'imprimait sur les marinières que devaient porter les familiers du mort. Les oraisons funèbres en étaient souvent trop chargées comme si, en qualifiant le disparu d'illustre, elles pouvaient transformer, dans l'esprit de l'assistance, le destin d'un voyou en un destin hors du commun.
On raffolait de la formule, on l'imprimait sur les marinières que devaient porter les familiers du mort. Les oraisons funèbres en étaient souvent trop chargées comme si, en qualifiant le disparu d'illustre, elles pouvaient transformer, dans l'esprit de l'assistance, le destin d'un voyou en un destin hors du commun.
La prison centrale de la capitale s'était remplie de prisonniers politiques venus des quatre coins du pays.
Le gouvernement se vit obliger d'en ouvrir d'autres.
La raison d'Etat amena les dignitaires du Kulâh à transformer les caves de leurs villas de fonction en lieux de détention. Les plus imaginatifs furent décorés de la Médaille du mérite civique et reçurent des mains d'Oré-Olé le titre et les insignes d'officiers de l'Ordre national des Vainqueurs.
Le gouvernement se vit obliger d'en ouvrir d'autres.
La raison d'Etat amena les dignitaires du Kulâh à transformer les caves de leurs villas de fonction en lieux de détention. Les plus imaginatifs furent décorés de la Médaille du mérite civique et reçurent des mains d'Oré-Olé le titre et les insignes d'officiers de l'Ordre national des Vainqueurs.
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