Les lettres qu’on marie pour faire des poèmes sont des
arbres avec des racines qu’on ignore mais que, trébuchant
parfois lorsqu’elles percent un peu la terre, les pieds peuvent
le mieux sentir, des arbres qui servent d’abri aux fougères
et aux champignons avec du lierre qui monte et des
clématites qui pendent et chacun une odeur différente,
mais l’ensemble c’est l’odeur des bois où nos passages fraient des voix.