les spasmes
sont les flèches plantées dans le petit matin
de mon demi sommeil
qui hésite
pressent la chute
l’amour
disparu
à venir
je mets ton visage en plein cœur de la cible
mes yeux sont ouverts l’arc est entre mes mains
mon geste est sûr la pointe entre tes reins
je tire :
tout revient à sa place