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Critiques de Nelson Daniel (49)
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The Cape

Ce qui frappe à la lecture de « The cape » c’est l’incroyable inventivité du scénario. Joe Hill (rejeton du grand Stephen King, bon sang ne serait mentir) nous donne une histoire de super héros en tout point génial. Il bouscule les archétypes du genre avec une jubilation amorale jouissive. Récit haletant ou les flash back viennent donner le grain à moudre pour tenter de comprendre le destin des deux frangins Eric et Nicky. Tandis que le premier fait la fierté de Maman, Nicky lui ronge son frein entre amertume et jalousie. Une rupture et cette fameuse cape vont le projeter dans une descente aux enfers, infernale, ultraviolente, sans retour possible.

Rien que pour le premier chapitre « The cape » mérite sa lecture. Une chute (!) imprévisible donne le tempo à une histoire aussi effrayante que passionnante.

Une plongée ou un envol (au choix) vers les méandres du mal et de la folie.

Et comme le graphisme est à la hauteur du récit autant vous dire que « The cape » va vous mettre sans dessus dessous.

Amateur du genre ou non, un vrai régal.



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Road Rage

En hommage à Richard Matheson, Stephen King et Joe Hill décident de faire une adaptation graphique de sa Nouvelle Duel écrite en 1971.

Road Rage regroupe deux récits, le premier librement inspiré, qui raconte l'Histoire d'un groupe de bikers, (dont un père et son fils), pourchassé par un camion. Le design du devant du camion ensanglanté avec la tête de mort de bison, les bulles ornementées d'un natif à la crinière emplumée et les bikers The Tribe donnent un aspect très très Américains. Le conducteur du camion, sera bien moins mystérieux. Cette nouvelle beaucoup trop explicative, me ravira moins.



Car ce qui est terrifiant dans l'Histoire de Richard Matheson (je n'aurais vu que l'adaptation de Steven Spielberg, scénarisé par l'auteur lui-même), c'est l'aspect universel et intemporel: cela pourrait être n'importe qui, n'importe où, n'importe quand ( Oui on peut remplacer la Plymouth 1971 par une Punto, c'est juste que graphiquement y'a moins d'la gueule). J'ai pris plaisir à lire cette seconde partie, qui m'a rappelé le film (téléfilm à la base, mais dont le succès lui permettra une sortie cinéma). Et d'ailleurs, si Matheson a écrit cette nouvelle, c'est parce qu'il a vécu quelque chose de similaire...
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The Cape : 1969

Vous voulez connaitre les origines de « La Cape » ? Joe Hill s’en charge. Cette fameuse année n’a rien d’érotique comme le chantait Jane Birkin. En plein bourbier Viêt-Cong, Gordon Chase est pilote d’hélico. Alors que les plaisanteries entre soldats vont bon train, la rigolade tourne à la tragédie et à l’horreur. Efficacité, tel est le maitre mot de cet excellent préquel ou Joe Hill nous prend par le colbac dès les premières pages. Immersion totale dans l’horreur absolue de la guerre avec une efficacité garantie. Aidé en cela par la noirceur et le réalisme des dessins de Nelson Daniel, pas le moindre répit pour le lecteur. Et lorsque Gordon Chase devient un être froid et vengeur, l’intensité est à son comble. Une plongée hallucinante teintée de fantastique qui vous laisse sans voix, devant tant de cruauté. Hill c’est du solide et les dessins de Nelson n’on rien de « Melody » (pour conclure avec Gainsbourg). Hill une valeur sure, The Cape un avenir radieux.



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The Cape

Cape ou pas Cape ?... de vous élancer dans les airs, uniquement soutenu par la cape fétiche de votre enfance ? de faire régner votre sens de la justice à l’aide de vos nouveaux pouvoirs ? Par le biais de l’outil indispensable à tout costume de super-héros, aussi fortuit qu’inutile bien souvent, The Cape mise sur l’imaginaire collectif autour de cette figure symbolique.



Avec cette histoire sordide adaptée d’une nouvelle de Joe Hill, un des nouveaux maîtres du fantastiques, accessoirement fils de Stephen King, Jason Ciaramella nous concocte un scénario où il prend l’état de super-héros, le retourne et lui assène un coup de poing là où ça fait bien mal. Ce drame à la Chronicle (pour citer des références récentes, disons, car je n’ai pas aimé le film alors que j’ai bien apprécié ce comics), Milady Graphics nous le vend comme un comics qui « pulvérise le mythe du super-héros et enveloppe sa dépouille sanglante dans un linceul d’un bleu éclatant ». Il faut reconnaître que leur expression fait mouche et est parfaitement adaptée à ce que nous lisons là.

Entre jeux d’enfants et désirs d’adultes, les thèmes abordés ici sont très convaincants et surtout touchants. Comme c’est un scénario adapté d’une nouvelle, les événements se précipitent parfois trop vite, mais cela permet de maintenir un rythme compulsif et de ne pas s’enfermer dans des théories vaseuses : il y a un fait, le héros et son environnement y font face de manières différentes, et cela demande une résolution.

De leur côté, je ne sais pas comment ils se sont répartis le travail, mais les dessins de Zach Howard et de Nelson Daniel sont vraiment d’une grande beauté et surtout l’enchaînement des cases est rarement malheureux. Je retiens surtout l’aperçu rapide de ce qui se trame dans la tête du héros, du beau boulot ! Je peux comprendre qu’ils étaient nominés au Eisner Award, car tant sur les visages que dans le mouvement ou sur les petits détails, je trouve l’ensemble de qualité et cela m’a suffisamment transporté.

Merci donc à Babelio, à son opération Masse Critique et aux éditions Milady Graphics qui m’ont permis de découvrir ce petit bijou (d'autant plus vu les 20€ qu'il m'aurait fallu débourser en d'autres circonstances...) ; je le conseille évidemment à tous les fans d’histoire tragique, mais également à tous ceux qui ne peuvent pas blairer le concept de « super-héros » : vous y trouverez votre compte !



Un one-shot d’une rare violence, qui nous fait passer de bains de sang atroces à des moments tendres et touchants. Ce grand écart est surtout très bien servi par l’organisation graphique des dessinateurs qui mise, comme le scénariste, sur un réalisme des plus cruels, mais ô combien bienvenu. Une bien belle découverte !



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The Cape

Eric et son frère Nicky jouent souvent ensemble, notamment aux super-héros, l'un étant l'Eclair rouge et l'autre Le traceur. C'est vêtu d'une cape bleue, anciennement un plaid devenu trop abîmé dans lequel sa mère a fait quelques retouches et qu'elle a paré d'un éclair de feutre rouge que le benjamin court, tente de semer son aîné et grimpe aux arbres. C'est alors qu'un jour, juché sur une branche, cette dernière se casse sous son poids et fait dégringoler ainsi le jeune garçon de plusieurs mètres. Heureusement pour lui, la chute ne lui fut pas fatale, seulement quelques blessures dont il se remettra vite.

Quelques années plus tard, Eric vit avec Angie, une ex de son frère. Il a beaucoup moins réussi que son aîné devenu médecin. Ne trouvant aucun boulot plaisant, il ne fait que traîner dans l'appartement à longueur de journée ou à jouer aux jeux vidéos. Lassée, sa copine le quitte. Il est alors contraint de retourner vivre chez sa maman, ne pouvant assumer le loyer. Assez irritable, il tourne en rond et perd patience. Un soir où il se trouve à la cave, il tombe sur sa cape. Content comme tout, il la passe sur ses épaules, se couche avec … et s'envole! Comme il l'avait pressenti quelques années plus tôt, cette cape aurait-elle des pouvoirs magiques? Et que faisait-elle dans la cave? Tout fier de lui et voulant alors prouvant à Angie qu'il est capable lui aussi de faire quelque chose de sa vie tout comme son frère, il se rend chez elle. Voulant alors lui montrer les pouvoirs de sa cape, il l'emmène avec elle dans les airs. Mais il est là pour se venger du mal qu'elle lui a fait ne le quittant et la lâche froidement. Celle-ci atterrit dans une fontaine. Eric tient sa revanche et ne compte pas s'arrêter là...



Romancier reconnu et fils du non moins célèbre Stephen King, Joe Hill s'attaque cette fois au 9ième art. Eric, ce super héros brisé par la vie, déçu par ses proches et amer, saura utiliser les pouvoirs de la cape pour assouvir sa vengeance. Il est bien loin des super héros qui sèment le bien autour d'eux et sauvent la vie des gens. Ce scénario original, fantastique et terriblement obscur est étonnant. Distillant ici et là quelques flashbacks permettant de comprendre comment il a pu en arriver là, l'auteur nous offre un personnage tourmenté et violent. Avec un dessin assez gras, fouillé et épais et des couleurs sombres hachurées d'un noir provocateur, cet album aux pouvoirs magiques est machiavélique à souhait.



The Cape... à enfiler!
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The Cape

Joe Hill , fier rejeton d'un papa qui pourrait , se murmure-t-il dans les milieux autorisés , y aller de sa petite carrière d'écrivain mondialement connu et reconnu à savoir Stephen King , prouve ici qu'il possède également un sens certain du fantastique et qu'il n'est pas là pour conter fleurette , oh non...



Eric et Nicky , deux frangins jouant aux super-héros comme nous jouions aux gendarmes et aux voleurs . Nicky s'épanouissait dans le rôle du gentil , le traceur , alors que son frère vénérait un méchant qu'il incarnait drapé dans sa cape 100% plaid et doudou officiel auquel sa mère avait accolé en plein centre un éclair de feutre rouge et un écusson des marines de son père retrouvé dans sa cantine militaire , seule rescapée du Vietnam . L'éclair rouge était né ! Le Mal adolescent à l'état pur ! Seulement voilà , lorsque ce super vilain fit une super gamelle à l'age de huit ans – les branches sont souvent super traitresses – le destin d'Eric allait également basculer...



The Cape, magistrale adaptation d'une nouvelle de Joe Hill par Jason Ciaramella au scénario et Zach Howard au graphisme , pulvérise méticuleusement le mythe du super-héros . Une simple cape vous conférant la possibilité de voler . Que feriez-vous ? Eric , lui , ne se posera pas la question bien longtemps . Depuis ce magistral gadin alors qu'il n'était encore qu'un gamin insouciant , il ne vit plus que dans l'ombre de son frère , à qui tout réussit , et s'épanouit dans la glande et le ressentiment . Véritable bombe à retardement , une vieille cape retrouvée pourtant cause de tous ses déboires en sera le puissant détonateur .

De sa genèse à sa chute , le parcours d'un être en perdition trouvant son nouvel équilibre dans la vendetta . Ni jugement , ni condamnation , tout au plus quelques flashbacks tendant à expliciter les racines profondes d'un tel déchainement de violence .

Le scénario est implacable même si l'on pourrait faire la fine bouche en déplorant une fin légèrement convenue . Le graphisme est dans le plus pur style comics et sert parfaitement cette explosion de férocité trop longtemps refoulée . Du grand art .

Sur la thématique des super-pouvoirs et des nouvelles responsabilités qu'ils devraient conférer , Hill , conteur de talent , brode un scénario abouti tout en invitant à une certaine réflexion sur les origines de la violence et ses capacités à les surmonter .

A noter , comme habituellement dans cette collection , les pleines pages finales superbes crayonnées par des dessinateurs étrangers au projet .

Bon , le sujet qui fâche maintenant , 19.90 euros l'objet , casser son PEL pour l'acquérir peut faire réfléchir...

Une étoile offerte rien que pour l'odeur émanant de cette BD et donnant l'impression de sortir tout droit de l'imprimerie...



Merci à Babélio et aux éditions Milady pour ce petit moment d'apocalypse .



The Cape : one-shot de haut vol !
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The Cape : 1969

Un grand merci à Babelio et aux Éditions Milady pour cette découverte.



Cette bande dessinée n'est pas la suite de The Cape mais son prequel. L'action se situe donc avant le premier opus. Allons-y pour un bond dans le passé. Alors qu'Éric et Nicky sont tout gosses et vivent avec leur mère aux États-Unis, leur père, Gordon Chase, est en mission dans la jungle du Vietnam. Tout bascule quand leur hélicoptère s'écrase sous les balles ennemies. Une immersion aussi soudaine que violente dans les horreurs de la guerre.



Fait prisonnier par un redoutable geôlier, il rencontre et va devoir affronter un individu étrange, une sorte de sorcier qui va définitivement changer son destin. Il ne doit son salut qu'à un indéniable instinct de survie et sans doute aussi à un certain goût pour la mort qui trouvera écho dans l'histoire familiale…



Cette prequel se révèle être une belle réussite. Jason Ciaramella est toujours au scénario, après avoir déjà adapté The Cape, inspirée de la nouvelle de Joe Hill, digne fils de son père Stephen King, et déjà à l'origine de la brillante série Locke & Key. L'occasion pour lui de nous offrir une plongée en apnée dans l'enfer de la guerre du Vietnam.



La magie se mêle au fantastique pour mieux nous révéler l'origine du « pouvoir » de la cape. Aucun temps mort, aucune redondance. Eric et Nicky, héros du premier, sont en arrière-plan mais sont bien présents. le lecteur se sent en terrain connu malgré le dépaysement total. Au final, amateur de comics ou non, un diptyque que je ne peux que vous conseiller.



The Cape 1969, où comment tout a commencé…




Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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The Cape

« Quand on jouait aux super-héros, mon frère et moi, je faisais toujours le méchant... Il en faut bien un. »



Tout commence, de manière anodine. Deux gamins, Eric et son cadet, Nicky, jouent aux super-héros. Les deux frères sont marqués par la « disparition » de leur père durant la guerre du Vietnam. Eric porte une cape qui, à ses yeux, est magique. Pas n’importe quelle cape bien sûr. La cape que sa mère lui a cousue à partir d’un vieux doudou. Elle l’a joliment agrémentée d’un bel éclair de feutrine rouge vif et d’un écusson des marines de son père disparu…



Quand subitement, le jeu bascule. Le drame est évité de justesse. Mais malgré les apparences, rien ne sera plus jamais vraiment comme avant. Eric va sombrer jusqu’au jour où, devenu adulte, il va retrouver sa fameuse cape. Et si cette cape était vraiment magique comme il le prétend ? Un nouvel horizon semble s’ouvrir à lui…



Un univers noir, des personnages sombres et l’importance du regard. Regard sur soi, regard des autres ; du noir, rien que du noir...



Une fois de plus, le talentueux et imaginatif Joe Hill, nous régale de son inventivité. Le scénario inspiré de sa nouvelle est machiavélique. Il sait à la fois, nous émouvoir, nous surprendre ou nous bluffer pour ensuite mieux nous glacer d’effroi.



The Cape de Joe Hill, plus qu’une cape, une sacrée claque !


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The Cape

Batman, Superman, Thor… Autant de personnages qui respectent soigneusement l'une des principales règles de base du code vestimentaire des super-héros : le port de la cape. Accessoire superficiel pour certains, élément essentiel de la panoplie de tout véritable héros pour d'autres, ce simple bout de tissu figure en tout cas parmi l'un des principaux symboles caractérisant l'aspect exceptionnel de son porteur. Un symbole qui revêt encore davantage d'importance pour les plus jeunes, et notamment pour le petit Éric, protagoniste de ce comic sombre et surprenant signé Jason Ciaramella (au scénario) et Zach Howard (aux graphismes). L'histoire débute de façon tout à fait banale avec l'affrontement de deux enfants, Éric et Nick, qui s'amusent à imiter ces super-héros et super-vilains que nous connaissons tous. Éric est le héros et arbore fièrement un long bout de tissu amoureusement cousue par sa mère en guise de cape... jusqu'à ce qu'il dégringole de l'arbre sur lequel il s'était installé et découvre ainsi par hasard les pouvoirs insoupçonnés de sa précieuse cape.



Une histoire de super-héros comme on les connaît toutes, serait-on tenté de penser. Ce serait oublier que « The Cape » est en réalité une adaptation d'une nouvelle de Joe Hill, alias le fils de Stephen King et l'auteur de l'excellente série mi-fantastique mi-horreur « Locke & Key ». C'est ainsi qu'au lieu d'une histoire de super-héros tout ce qu'il y a de plus traditionnelle, le lecteur assiste médusé à la descente aux Enfers d'un homme qui, au lieu d'utiliser les capacités surnaturelles à sa disposition pour faire le bien, va plutôt choisir de laisser parler son amertume et sa rancœur pour se venger de tous ceux qui ont un jour eu le malheur de l’offensée, à commencer par ses proches. Une fois le choix fait, plus de retour possible et c'est alors l'escalade dans la paranoïa, la folie et la cruauté la plus pure. Âmes sensibles, abstenez-vous, car nous avons le droit à un véritable déchaînement de violence, pas tant physique que psychologique. On reconnaît sans mal ici la patte de Joe Hill qui excelle encore une fois à multiplier les retournements de situation inattendus et à manipuler ses lecteurs qui ne manqueront pas de ressortir de cette histoire satisfaits, mais aussi légèrement ébranlés.



Voilà un ouvrage de qualité, bien éloigné des histoires de super-héros traditionnelles et qui vous donnera sûrement quelques frissons (de plaisir autant que de peur). Que vous soyez amateurs de super-héros et de comics ou non, « The Cape » est indiscutablement une lecture à ne pas manquer !
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Judge Dredd, tome 1

Les éditions Réflexions proposent en VF les nouvelles aventures du Juge Joe Dredd développées par Duane Swierczynski et Nelson Daniel chez IDW depuis novembre 2012 !



XXIIe siècle, Mega-City One, dans un monde post-apocalyptique. Alors des centaines de millions de personnes s'entassent dans cette mégapole surpeuplée, la violence se fait quotidienne. Seuls aptes à être à la fois juge, jury et bourreau, les Juges de Mega-City One sont l'élite policière des brigades anti-criminalités. Et Joseph "Joe" Dredd est le plus efficace d'entre eux. Montés sur leur bécane, ils sillonnent la mégapole à l'affût du moindre crime ou délit à réprimer. En gros, "la loi, c'est eux".

Même ceux qui ne connaîtraient que très peu le personnage ne seront pas dépaysés ici, puisque le scénariste Duane Swierczynski et le dessinateur Nelson Daniel utilisent tous les artifices inhérents aux publications comics mensuelles pour replacer le personnage dans son contexte bien à lui. Les deux comparses inaugurent d’ailleurs de belle façon leur run de 30 numéros sur le sujet (sans compter les mini-séries annexes), car ils ont opté pour un scénario extrêmement enlevé avec une trame « à l’ancienne », si on peut dire : chaque épisode est un élément d’intrigue bien conçu à lui seul et permet à la fois l’avancée d’un fil rouge plus large et la résolution d’une affaire de moindre importance. Il ne faut pas oublier que les Juges, et notamment le Juge Dredd, sont autant des enquêteurs que des bourreaux. Cela rassure toujours de voir qu’un petit élément mis dans le premier épisode a été pensé pour resservir plusieurs épisodes plus tard, au moins on ne nous prend pas pour des truffes. L’aspect graphique est intéressant surtout par son aspect « old school » et par des constructions de planches perforantes comme les balles des Juges. Le côté grand-guignolesque de certains antagonistes peut paraître défraichi à certains lecteurs mais c’est pourtant ce qui fait le sel de cet univers du Juge Dredd.



En conclusion, c’est une bonne initiative de la part des éditions Réflexions que d’avoir opté pour ce matériau renouvelant une sympathique franchise. Espérons qu’elles se feront davantage connaître avec cette série qui se poursuit très rapidement avec un tome 2 en début d’année 2017 (rappelons qu’il y a trente épisodes et quelques mini-séries annexes).

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The Cape

Voilà un Comics qui sort de l'ordinaire !



On retrouve ici un héros, ou plutôt anti-héros qui, il faut bien le dire à une vie bien pourrie (même si c'est un peu sa faute) et qui un beau jour retrouve la cape de son enfance avec le pouvoir de voler.



Bon, jusque-là, rien de bien palpitant, les héros avec des capes, c'est pas ce qui manque. Mais lui est bien différent, car il va profiter de ce pouvoir, non pas pour faire le bien, mais pour se venger.



Nous nous retrouvons donc avec ce que l'on pourrait appeler un super-vilain. Sauf que lui ne veux pas dominer le monde ou autre, lui n'as qu'un seul but ; se venger.



Et c'est sur cette voie que ce Comics est très fort, car la vengeance va couler toute seule pendant toute la durée du volume, avec des réactions peu communes. On a vraiment un personnage principal qui sort du lot et qui, malgré sa cape magique est très réaliste.



J'ai cru comprendre que c'est l'adaptation en Comics, d'une nouvelle de Joe Hill, et malgré que je n'ai pas lut la nouvelle, ce simple volume (car hélas c'est un one-shot) est une vraie réussite.
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Road Rage

Un poids lourd en plein désert prend en chasse, apparemment sans raison, une bande de motards sur une route dépourvue d’alternative…

Road rage propose deux récits, une relecture du génial Duel de Richard Matheson, et son adaptation. Pourtant si la première histoire n’est pas dénuée d’intérêt, elle n’a pas la saveur du récit de Matheson. Le casting est pourtant extrêmement prometteur. Nous devons le scénario à Stephen King que l’on ne présente plus et son fils Joe Hill auteur de la magistrale série Locke & Key. Peut-être ces derniers n’auraient pas dû donner d’explication à la vindicte du chauffeur routier ? L’adaptation de Duel, quant à elle, joue son rôle sans rien apporter de plus au récit originel ou à l’adaptation cinématographique de Spielberg. Un bon moment de lecture mais rien d’inoubliable en ce qui me concerne…

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The Cape : 1969

Auteur de nombreux thrillers fantastiques tels « Cornes » ou encore « Nosfera2 », et scénariste de l'excellente série « Locke & Key », Joe Hill bénéficie désormais d'une solide réputation dans le monde littéraire. Il faut dire que l'auteur se distingue par un sens du spectacle remarquable et surtout par son habilité à toujours prendre le lecteur à contre-pied. C'était particulièrement le cas dans sa nouvelle « The Cape » qui mettait en scène un jeune homme découvrant de mystérieux pouvoirs à la cape de son enfance et décidant d'en user de façon... très contestable. Adaptée en comic par Jason Ciaramella l'année dernière, cette histoire de super-héros, tout sauf traditionnel, fait aujourd'hui l'objet d'une préquelle consacrée au père du protagoniste et à l'apparition des pouvoirs de lévitation dont il finira par hériter. Après l'Amérique du XXIe, direction le Viêt Nam et l'année 1969. Alors que des milliers d'Américains descendent dans les rues pour manifester contre la guerre qui s'éternise en Asie entre le Nord et le Sud Viêt-Nam (l'un soutenu par la Chine, l'autre par les Etats-Unis), la situation des soldats américains sur place se fait de plus en plus intenable. Parmi eux, le père d'Eric et Nick (les protagonistes de « The Cape ») qui se retrouve piégé loin des bases américaines, coupé des siens et sans espoir de secours.



Dès les toutes premières pages, Jason Ciaramella plonge totalement le lecteur dans l'enfer de cette guerre meurtrière qui s'éternisa pendant près de vingt ans et qui fit des ravages parmi les deux camps. L'ambiance et les décors sont sombres, de même que les personnages eux-mêmes, aveuglés par leur haine de l'autre, de ce qu'ils sont devenus ou de ce qu'ils ont perdu par leur faute. Une noirceur que Nelson Daniel a parfaitement reussi à retranscrire au moyen de graphismes réalistes et percutants, mais aussi par le biais des couleurs, la majorité de l'ouvrage baignant dans une lumière pourpre oppressante, rappel constant des actes de boucherie auxquels ne cessent de se livrer les deux camps. Personne n'est ni tout blanc, ni tout noir, et c'est cette nuance apportée dans le traitement des personnages qui rend le comic aussi passionnant. Comme dans l'opus précédent, les scènes de violence sont nombreuses et permettent au lecteur de s'immerger davantage encore dans le récit et de ressentir toute l'horreur éprouvée par les personnages. L'introduction d'éléments « magiques » est quant à elle parfaitement bien amenée et ne déparaille absolument pas dans cette jungle foisonnante et sauvage, décor à la fois magnifique et oppressant qui rend tout à fait plausible l'existence de puissances autres que celles, purement technologiques, des bélligérants.



Avec cette préquelle scénaristes et dessinateur ont bien réussi leur coup et nous livrent une histoire captivante, véritable plongée dans l'enfer de la guerre du Viêt Nam, et qui donne à la fin de « The Cape » un aspect encore plus tragique et plus amer. Merci à Babélio et aux éditions Milday pour cette belle découverte !
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Road Rage

Adaptation en comics d’une nouvelle de Stephen King (co-écrite avec son fils Joe Hill), ayant pour titre Throttle.Ladite nouvelle ne fut publiée que dans l'anthologie en hommage à Richard Matheson : He is a legend.

Richard Matheson avait écrit Duel, dont Steven Spielberg réalisa le film... qui le révéla. Seule variante, dans la nouvelle de King et de son fils, ce sont des bikers qui sont pourchassés par le camion.

Les deux BD, Throttle et Duel sont illustrées par deux graphistes différents, au talent indéniable, et si vous tombez dessus, c'est un beau cadeau à vous faire.
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Judge Dredd, tome 1

Merci aux éditions Réflexions et à l’opération Masse Critique de Babelio, qui m’a permis de tester un comics qui me tentait depuis quelques temps.





Ce premier tome de Judge Dredd est assez étrange, la narration est bonne, mais les dessins sont assez particuliers. J’ai l’impression que le scénariste et le dessinateur n’envisageait pas le récit de la même manière et cela s’en ressent énormément. On a donc une narration très sombre, sérieuse et intéressante, mais desservi par des dessins pas très clairs, des découpes de cases catastrophique et des dialogues pauvres.





De fait, à aucun moment on ne rentre vraiment dans l’histoire qui pourtant est vraiment sympathique, mais les dessins cassent sans cesse le rythme, ou, du moins mettent trop de rythme. Tout va trop vite, tout est trop vite expédié, et ce qui se passe ne nous atteint pas, on reste froid face à cette lecture. C’est vraiment dommage.





Au passage, l’édition de Reflexions, n’aide pas vraiment car le papier est une catastrophe, on a ni plus ni moins que du papier journal de pierre qualité, qui n’aide vraiment pas à s’investir dans la lecture. L’idée d’éditer un titre inédit est très bonne, mais il fallait y mettre plus de moyens, car entre le papier de mauvaise qualité et la couverture souple on se retrouve avec quelque chose de pas vraiment sympathique à lire. Rajoutons à cela que le tome est vendu 17€ pour seulement 100 pages, ce qui est plus cher que ce qui se fait habituellement dans les comics.





Je n’irais donc pas plus loin que ce premier tome, dont la lecture à été très poussive et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.


Lien : http://xander22.skyrock.com/..
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The Cape : 1969

« The Cape : 1989 » est un prequel de la bande dessinée « The Cape » elle-même adaptée (du moins pour un chapitre) de la nouvelle de Joe Hill « La cape » (cf ma critique de The Cape). Ainsi quand on voit « Joe Hill » en grand sur la couverture du livre, on se dit qu’ils sont allés le chercher très loin ! Ici, on est complètement en dehors de la juridiction de Joe puisque c’est une saga qui prend son envol de façon indépendante sous la plume et le trait de Jason Ciaramella (Scénario) et de Nelson Daniel (Dessin).



Ce qu’il faut également dire c’est que je suis un grand fan de Joe Hill (digne successeur de Stephen King), que j’ai adoré l’adaptation BD de The Cape et que je n’avais pourtant pas connaissance de l’existence de cette bande dessinée ! Ainsi grand fut mon étonnement lorsque Babelio et Bragelonne m’ont proposé ce livre dans une édition de masse critique ! Je les en remercie grandement !



Bref venons-en à l’histoire. Dans The Cape, un bout de tissu permet à un homme de voler. L’idée de ce livre est de détailler l’origine de ce pouvoir. Pour cela, l’auteur nous plonge au cœur de la jungle vietnamienne, en 1969 !



Fantastique et guerre au menu, Ciaramella nous offre un condensé d’action. On ne s’ennuie pas une seconde et la tension est omniprésente. Une nouvelle fois, comme dans The Cape, l’auteur brouille les codes classiques des livres de super-héros. Ici, pas vraiment de gentils, tout le monde est méchant (en même temps, c’est le principe d’une guerre non ?).



Les illustrations sont sublimes. Je suis un grand fan de ce dessinateur, les couleurs sont d’une intensité rare et les effets soulignent ce trait comme dans le précédent ouvrage.



Bref ouvrage fortement conseillé pour les fans de Joe Hill, les fans du premier ouvrage The Cape ou tout simplement les fans de bande dessinée américaine et autres comics. Je précise qu’il n’est pas nécessaire d’avoir lu The Cape pour apprécier ce prequel.

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Road Rage

Quand je vois ce titre « Road Rage », je ne peux que penser à ce jeu d’arcade « Road Rash » qui m’a occupé des heures durant ma tendre enfance. Mais en fait rien à voir… En fait si, on retrouve le coté motard « bad boy » roulant « Plein gaz » sur la route.



Dans cette bande dessinée, deux nouvelles adaptées en hommage à Richard Matheson. Dans un premier temps « Plein gaz » écrit par Joe Hill et Stephen King, merveilleusement illustré par Nelson Daniel qui nous avait déjà montré ses talents sur The Cape de Joe Hill. Puis dans un second temps « Duel » de Richard Matheson lui-même, illustré par Rafa Garres dont je suis beaucoup moins fan.



J’ai déjà fait la critique du scénario sur la nouvelle de King&Hill (http://www.babelio.com/livres/King-Plein-gaz/546814/critiques/507549) donc je ne vais pas me répéter mais je tiens tout de même à souligner que les traductions sont différentes et que j’ai préféré celle de la bande dessinée à celle de la nouvelle !



Exemple de différence : Nouvelle : « Vouloir vivre ou savoir mourir, mais ne jamais fuir. » / BD : « Vis planqué ou meurt avec panache, mais surtout, ne fuit pas. ». Ou encore le camion qui dans la nouvelle s’appelle « Marrade/Massacre » contre « Laugh/Laughlin » ici.



Pour la nouvelle « Duel », n’ayant pas lu l’originale et ayant juste vu le film, je dois dire que, même si les dessins ne me vont pas trop, le scénario est excellent.



Pour conclure, c’est un bel hommage sous forme de one-shot avec des illustrations de grandes qualités et une histoire, sortie de la tête de trois grands noms de la littérature américaine, qui ne peut être que grandiose. On notera de plus, la présence de préfaces très intéressantes par Joe Hill et Stephen King narrant la genèse de cette nouvelle.

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The Cape

Après la nouvelle « La Cape » du recueil « Fantômes » regroupant des écrits et publiés un peu partout par Joe Hill, Jason Ciaramella, accompagné de Zach Howard pour les dessins, s’amuse à l’adapter en format bande dessinée. Toujours dans ma réticence à mettre une belle somme dans un plaisir littéraire bref, quand j’ai vu ce livre dans l’édition BD de Masse Critique, je me suis précipité dessus ! Je remercie une nouvelle fois Babelio ainsi que les éditions Bragelonne pour cet envoi !



Discutons tout d’abord du scénario. Il faut savoir que la nouvelle est pour moi l’une des plus réussi du recueil « Fantômes » qui regroupe tout de même des nouvelles très mauvaises et des petits trésors ! Cette nouvelle de 20 pages a été considérablement augmentée et enrichie dans cette BD ! Pour faire simple, la nouvelle se limite au chapitre 1 de cet ouvrage. Il y a donc eu quatre chapitres en plus développant une histoire sombre de vengeance totalement inexistante de la nouvelle originelle. A vrai dire, la balance penche sur la fin du chapitre 1,



Alors est-ce forcément un mal ? De mon point de vue non ! L’idée de mettre un anti-héros aux premières loges m’a totalement emballé. J’ai dévoré ce livre. On retrouve à la fois l’énormité de l’action des super-héros et la violence/cruauté d’un méchant lambda. On a certes, du mal à s’attacher au personnage si je compare à la nouvelle. Ça aurait pu donner un effet sympa mais en une vingtaine de planches, c’est une difficulté que l’auteur n’a pas su surmonter.



Maintenant qu’en est-il de l’objet en soit ? Couverte on ne peut plus réussie avec un « Joe Hill » vendant du rêve bien que celui-ci n’ait pas vraiment participé à cet ouvrage si ce n’est par son regard et l’adaptation de sa nouvelle. Une bande dessinée comprenant plus de 120 planches (et ça, tout de même, c’est pas mal) pour un prix de 20€ (ce que je trouve cher pour le rapport tempsdelecture/prix) mais attention, ce livre est une merveille visuelle !



Et j’en arrive ainsi aux dessins. Ils sont tout simplement magnifique. Autant les couleurs que le trait. C’est l’une des plus belles bandes dessinées lu jusqu’à maintenant. Les personnages sont à l’image que l’on s’en fait lors de la lecture de la nouvelle. Les dessins prenant une planche complète sont de véritables œuvres d’art. C’est le gros plus de ce livre !



Pour conclure, je dirais que c’est un one-shot très réussi. Je le conseille fortement aux fans de comics mais aussi surtout aux fans de Joe Hill et de méchants très méchants. Un plaisir des yeux que cette édition, permettant d’attendre la sortie de NOS4A2 dans quelques jours.

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Road Rage

Quelque part sur une route déserte du grand ouest américain, une bande de motards style « Hell's Angels », composé d'anciens combattants du Viet-Nam et d'Irak tombés dans la drogue et la délinquance, roule en convoi avec Race à leur tête. Sur une portion dangereuse, un camion fou les pousse à la faute et en tue un certain nombre... Mais, Vince, le chef, décide de ne pas en rester là. Il dispose d'une grenade incapacitante qui devrait lui permettre de se venger du routier et de sauver Race... Sur une autre route, un représentant de commerce se retrouve pris en chasse par un énorme camion citerne déglingué. Après une série de dépassements, de queues de poisson et autres tentatives pour l'envoyer dans le décor, il s'arrête à une station-service, abandonnant la route au poids lourds fou. L'ennui c'est qu'à peine installé dans le petit restaurant, il le voit arriver sur le parking. Il a fait demi-tour. La poursuite va-t-elle recommencer ? Pourquoi cet inconnu en a-t-il tant après lui ?

« Road Rage » est une magnifique bande dessinée composée de deux histoires « Plein gaz » et « Duel » inspirées de la célèbre nouvelle de Richard Matheson dont Spielberg se servit pour tourner son film éponyme. Au départ, Stephen King et son fils Joe Hill écrivirent « Plein gaz » en hommage au grand maître de l'horreur et du fantastique que fut Matheson. Ce livre, scénarisé par Chris Ryall, est donc l'adaptation en BD des deux nouvelles, très proches l'une de l'autre. Le monde des bikers, des vétérans, celui de la route, la mentalité « Born to be wild », « La mort avant le déshonneur » et autre « Pas de retraite, pas de capitulation » est particulièrement bien rendu. Les deux dessinateurs Nelson Daniel et Rafa Garres, de styles assez proches bien que légèrement plus fluide pour le premier et un peu plus sombre pour le second, ont fait merveille. Un format identique à celui de la série culte « Walking dead ». Au total une belle réussite et un magnifique hommage rendu à un auteur qui restera longtemps au panthéon des grands.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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The Cape

Certes le dessin est dur, anguleux, sombre et terne ; un peu moins tout ça lors des flash-back sur l’enfance ; mais disons qu’il est dans la lignées de certain comics et que dans son genre il est remarquable.



Certes la vengeance est fréquente chez les mauvais gars des histoires de super héros, mais disons que l’originalité vient du fait que c’est le héros qui est le mauvais gars.



Certes la violence de cette histoire est vraiment extrême ; mais elle est toujours présente dans ce style de BD et nous l’acceptons tacitement en choisissant de la lire, on pourra même envisager de la dire bienvenue - ça « taquine » un peu.



Mais là où ça me choque, là où cela me semble devenir brusquement insupportable, là où je ne peux plus trouver d’explication, voire d’excuse, c’est quand cela devient malsain, c’est quand cela relève de la pathologie.



C’est insidieux, cela remonte des planches (dessinées). Pourquoi le héros s’acharne-t-il si névrotiquement sur un point de douleur unique ? Pourquoi la réponse à sa vengeance est-elle absolument unique, invariable et obsessionnelle ?





Bien sûr nous en avons clairement une explication sur une double page que je qualifierais de psychiatrique : le héro est un dément.



Alors même si cette interprétation obsessionnelle de, je ne sais lequel des trois auteurs, peut être envisagée comme un trait de génie, nous pouvons facilement la confondre avec la trace d’une inspiration psychiquement maladive.



Une bande dessinée à ne pas laisser traîner n’importe où sans mise en garde et dont on sort ébranlé.

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