Nuit éternelle
Le pied tournait en rond, tout seul, dans la chambre.Tantôt rouge de colère,
tantôt blême de froid, il s’arrêtait ou, vaguement fébrile, reprenait sa promenade d’un coin à l’autre de la pièce. A un moment donné, il jeta nerveusement son métatarse sous le lit et sortit.
Dehors, il faisait nuit, une nuit éternelle, une nuit sans fin.
(traduit du roumain par Emanoil Marcu)