Nick Robles

Un comic bien original, psychédélique à souhait, quoi que trop "New Age" pour mes goûts personnels. Comme le titre l'indique, on suit des "astronautes de la mort". Avec un scaphandre, dans un monde des morts déjanté et tout ça. Assez chouette comme idée!



La série termine en queue de poisson. J'imagine qu'une suite était planifiée mais n'a jamais eu lieu.



Malgré tout ça, c'est visuellement l'une des plus belles BD que j'ai lu. Le travail sur l'esthétique, les détails et les couleurs sont à couper le souffle!

La mort ne laisse jamais indifférent. Elle intrigue. Elle questionne. Elle angoisse. Elle fait peur. Thalia est curieuse et fascinée par ce sujet. Elle se pose de nombreuses questions qui rendent sa vie moins insipide. Moins fade. Des questions qui lui permettront de discuter avec ses amis qu’elle n’aime pas et c’est réciproque. Peut-être que si elle faisait face à sa propre mort, elle pourrait satisfaire sa curiosité?



Les Euthanautes est une plongée brutale et profonde dans le monde après la mort. C’est un lien que maintient entre la vie et la mort. Un rêve? Un Cauchemar? Les rituels mortels aident-ils ? Les planches sont de couleur très foncée. Ce qui contribue à établir une atmosphère pesante. Intrigante. Glauque, parfois. Mais si enivrant. Si addictif. Avec Thalia, nous pénétrons dans l’antre de l’interdit. L’antre des secrets. L’antre du savant fou. Un monde morbidement féérique.



Les Euthanautes…. Rien que le mot laisse dubitatif. Sont-ils de vrais chercheurs ou des savants à la limite de la folie? Thalia se prête au jeu. Par plaisir? Par obligation? Par curiosité? A force de jouer avec le feu, elle pourrait se brûler. Mais, il y a l’adrénaline, l’aventure, tout ce qu’il faut pour lui donner un sentiment d’utilité. Cependant, toute aventure a une fin. Peu importe laquelle. Thalia s’en doute t-elle? Elle le saura bien assez tôt. Est-elle prête à en payer le prix?