GILLES AILLAUD / PAN !
ENVOL D’OISEAUX
EXTRAIT 1
Ils déguerpissent. Ils s’affolent et fuient dans le plus grand désordre ; ou bien ils barbotent dans leur fébrilité.
Un à un, le peintre les a abattus en les laissant vivants.
Les voilà qui courent l’espace pour colporter cette nouvelle. Ils zigzaguent dans l’air et dans leurs corps. Ils paniquent. Leurs contorsions les démembrent.
Mais ils ne peuvent échapper à la peinture.
Une main s’est portée à la hauteur de leur détente. Une main a vécu la même fièvre subite.
…