Par la force des choses, les pieds dans nos sabots, nous étions par nature réalistes, concrets, toujours immergés dans le présent. Quand au passé, il n'avait presque aucune consistance. Peu importait d'être en première ou en deuxième année scolaire. Le présent absorbait déjà, comme tu l'as dit, toutes nos préoccupations, toutes nos pensées. Nous ne nous compliquions pas l'existence.