J'avais entendu dire aussi, lors de remarques occasionnelles parmi ses intimes, que depuis l'entrée en Autriche, le 12 mars, il était resté pendant quatre semaines sous l'impression des foules qui l'acclamaient. Cela le persuadait qu'il tenait son mandat du peuple et fit qu'il se sentit obligé de ne pas laisser faiblir son engagement pour le bien-être du peuple allemand et du Reich. Une autre conséquence fut désormais sa conviction qu'il n'y avait personne d'autre que lui en Allemagne, maintenant et dans un avenir immédiat pour résoudre les problèmes posés au pays. Il se laissa alors emporter par cette conviction d'une mission à accomplir et commença à perdre pied par rapport à la réalité.