Le roman démarre comme un mélo classique, il semble que le seul intérêt sera l’évocation de notre région qui donnera du relief à l’histoire. Puis on attend des rencontres qui ne viennent pas et l’ouvrage prend tout son intérêt avec une explication bien différente que celle que ma pauvre imagination avait prévue. L’intrigue est bien plus belle et surtout bien exploitée pour ce qui aurait pu évoluer comme du Harlequin. Au fur et à mesure du récit, l’ouvrage devient un vrai roman avec des personnages consistants, même s’il m’est plus difficile qu’à la moitié du monde de voir les sentiments avec un œil féminin. On retrouve la vraie vie, mais elle n’est pas mièvre, elle est intéressante. Je comprends à la fin du roman l’exorde de la préface de Marcel Rufo qui m’avait laissé totalement indifférent avant la lecture.
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