Il n'est pas facile, en ce pays d'ici, de se laisser aller à une contemplation qui serait, si j'ose dire, purement contemplative. Sauf au plein de l'été, et même, il est presque impossible de s'arrêter quelque part, au creux d'une clairière, au surplomb d'un rocher, pour s'absorber dans la méditation. Le froid, l'humide, le vent coulis, ont tôt fait de vous remettre debout, et en mouvement. Le lotus, me dit la montagne, n'est pas fleur qu'on acclimate ici. (97)