Énervée comme jamais, il me vient une force que je ne me soupçonnais plus, moi qui suis épuisée depuis quelques jours, j’arrive à me remettre à l’ouvrage pour briser le bracelet. Le couteau de Marvin fend le plastique qui chauffe à force d’être agressé par mes assauts.
– Je sais que tu vas y arriver, mon amour.
De l’autre côté de la pièce, Marvin, de sa voix grave, me chuchote des encouragements. Il doit entendre à ma respiration que je m’active et que je fais tout pour nous sortir de là. C’est moi qui ai le couteau, c’est à moi de montrer ce que je sais faire.