Condamnée à perpétuité. Sans droit de sortie, même conditionnelle. Ni porte ni barreaux aux fenêtres. Juste une enveloppe masculine enfermant, comme dans une combinaison trop étroite, la femme que je sentais vivre en moi. Un corps à corps muet, noyau vaginal bloqué par la gangue d’un fruit phallique. J’étais à l’intérieur d’une capsule, égarée au milieu d’un espace clos, hantée par la peur de suffoquer, d’étouffer, et j’ai rayé cosmonautede la liste des professions envisageables.