Citation de collectifpolar
– Éteignez cette foutue alarme, grogna le colonel Huan. Je les vois.
Chang le surprit en train de fouiller dans sa poche, celle située sur l’épaule, où il avait toujours rangé ses plaquettes de stimus – jusqu’à ce qu’elles soient épuisées.
Ils venaient juste d’adresser la troisième sommation aux touristes de l’espace et, une nouvelle fois, pas de réponse.
– Dois-je encore essayer de joindre le centre de contrôle à Hainan, colonel ? demanda Chang.
Il s’agissait indubitablement d’une cible civile, et la navette appartenait à une nation européenne dont les échanges commerciaux avec le Directoire représentaient des centaines de milliards. Surtout, le pays en question était un ancien allié des États-Unis qui, jusqu’ici, s’était tenu à l’écart de ce conflit. Mais ce n’était pas cela qui le troublait le plus. Détruire des satellites était une chose, mais faire sauter en plein vol un avion spatial rempli de riches touristes, ce n’était pas la guerre qu’il voulait raconter plus tard à son fils.
Chang le surprit en train de fouiller dans sa poche, celle située sur l’épaule, où il avait toujours rangé ses plaquettes de stimus – jusqu’à ce qu’elles soient épuisées.
Ils venaient juste d’adresser la troisième sommation aux touristes de l’espace et, une nouvelle fois, pas de réponse.
– Dois-je encore essayer de joindre le centre de contrôle à Hainan, colonel ? demanda Chang.
Il s’agissait indubitablement d’une cible civile, et la navette appartenait à une nation européenne dont les échanges commerciaux avec le Directoire représentaient des centaines de milliards. Surtout, le pays en question était un ancien allié des États-Unis qui, jusqu’ici, s’était tenu à l’écart de ce conflit. Mais ce n’était pas cela qui le troublait le plus. Détruire des satellites était une chose, mais faire sauter en plein vol un avion spatial rempli de riches touristes, ce n’était pas la guerre qu’il voulait raconter plus tard à son fils.
