Au bout de deux longues heures glaciales, le noroît dégage le ciel de ses nuages et libère les rives du lac des Ravages de leur écrin brumeux. […] Devant lui [Martin], un calme tableau, azur et blanc immaculé, agrémenté çà et là par les touches vert sombres des épicéas et les courbes marron ocre des rochers en surplomb. Pas un bruit, sinon le chant profond et les claquements de la glace sous la neige.