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Critiques de Paloma Sánchez Ibarzábal (4)
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Si j'étais un chat

Avec Si j'étais un chat, l'enfant sera invité à comprendre le chat domestique, son chat s'il en a un. Comprendre se qu'il aime ou se qu'il n'aime pas. J'ai bien aimé les découpage en carton qui donne un caractère enfantin aux illustrations.
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Le chasseur et la baleine

Un livre aux beaux dessins pastel et à la poésie toute douce. Une réécriture toute onirique du mythe de Moby Dick, avec un chasseur qui rêve autant aux étoiles qu’à sa baleine, deux expressions de l’inaccessible.

Un court moment de lecture pour jouer avec les saisons et les jours, et pour se laisser bercer par les consonances chantantes d’un rêve éveillé. Et un dénouement qui laisse entrevoir que le rêve est plus accessible que l’on croit quand il n’est pas destructeur.
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Le chasseur et la baleine

Les jours et les nuits se succèdent, les saisons passent et seul sur son bateau, le harpon au poing, un homme poursuit infatigablement une baleine. Les vagues sont un flot de feuilles, qui se mue en un champ de tournesols et d'étoiles. La baleine se laisse deviner dans la forme de l'aiguille d'une boussole, les astres prennent figure humaine, les instruments que manipule le chasseur changent d'échelle. La vérité semble aussi insaisissable que les sensations fugaces d'un rêve, et pourtant les les scènes se succèdent selon une évidente logique qui mène l'aventure à sa conclusion. Le poing reste en suspension, le harpon s'efface, le bateau sombre, remplacé par le dos lumineux d'un animal connu pour ses chants mélodieux qui éveillent une étrange émotion dans le cœur des hommes.







Même si des références littéraires telles que Moby Dick peuvent venir à l'esprit à la lecture de cet album, elles ne sont pas indispensables pour en apprécier la teneur poétique et philosophique. L'influence surréaliste très nettement perceptible de ses illustrations pleine page sont une invitation à percer le mystère qui motive la quête véritable du chasseur (comme la plupart de ses semblables désormais, il n'est bien sûr pas poussé par la nécessité de se nourrir). Petit homme démuni sur un bateau à peine plus gros que lui, confronté à l'immensité de l'univers inaccessible, il ne pense qu'à sauver sa peau en trouant celle de la baleine, du monstre. L'animal, aussi immense et effrayant que ce qu'il ne peut concevoir, est en revanche à sa portée. Il suffirait de se confronter à lui et de le détruire pour vaincre sa frayeur existentielle. « Lui est plus fort que la baleine, il veut juste s'en assurer ». Et donc, se rassurer... « Il rêve qu'il enfonce son harpon dans ce monstre et traîne son énorme corps derrière le petit bateau ». S'en emparer pour se constituer... Mais voici que l'univers lui fait un clin d’œil solaire dans le regard de la baleine lui révélant ainsi une autre façon de trouver place et sens dans l'immensité. Après la surprise d'avoir découvert dans le présumé monstre un être vivant dont les multiples cicatrices racontent une histoire comparable à la sienne, il s'étonne et s'émeut de se sentir son égal et de trouver dans leur entente nouvelle un accès inespéré au mystère qui les entoure. Alors : à bon chasseur, salut !


Lien : http://libr.animo.over-blog...
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La maison où tu n'arrives jamais

Dans cet album, l’auteur se tourne vers l’essence même de la thématique des contes traditionnels, mais sans renoncer à un point de vue moderne et transgresseur. Le début de l’histoire est un classique de la littérature jeunesse de tous les temps : quelqu’un se perd, la nuit, dans la forêt.



Mais, l’histoire s’éloigne vite des conventions du genre. Bien que l’habitude veuille que l’on utilise plutôt la première ou

la troisième personne l’auteur choisit ici le « tu » et maintient l’ambiguïté par rapport au héros : nous ne savons pas si c’est

une fille ou un garçon. Ce « tu » fait peut-être référence à un autre protagoniste, le lecteur. Paloma Sanchez, peu amie des scènes réalistes, situe le voyage du retour au foyer dans des endroits étranges et oniriques. Dans son parcours, le héros n’est pas seul. Les voix des étoiles, de l’écho de la Fin du Monde, des joncs dans les pierres l’encouragent à continuer…



Mais une voix le conduit à une autre, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. Le chemin devient un labyrinthe ou une spirale chaque fois plus fantastique dont on ne peut réchapper. Et y a-t-il quelqu’un de plus indiqué que Joanna Concejo (Fumée, Mention White Raven) pour illustrer les territoires de la fantaisie. Les paysages de cette histoire semblent faire partie du monde des songes. Les images défilent, comme dans un

rêve, mais nous ne savons pas ce qui nous attend après avoir tourné la page. Pour obtenir cet effet d’irréalité qui s’adapte si bien à l’histoire, elle utilise des crayons de couleur et des collages.



Des illustrations poétiques, belles et étranges à la fois, difficiles à interpréter, accompagnent la prose rythmique de l’auteur. La même sensation d’étrangeté ressent le héros qui, déboussolé, cherche sa maison. Pendant qu’il traverse ces parages surréalistes, il entend des voix qui crient Continue ! Soudain, une voix murmure Réveille-toi, la nuit est terminée. C’est la voix qui te ramène toujours chez toi.



http://www.oqo.es/editora/fr/content/la-maison-o%C3%B9-tu-n%E2%80%99arrives-jamais
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