[...] à voir ce doux vieillard, au profil délicat et fier, au front large et méditatif, au regard tendre et voilé, la tête auréolée de longs cheveux blancs qui retombaient en boucles sur ses épaules, à voir cet homme droit et souple en sa démarche légère, mais pensif et douloureux, on reconnaissait bien vite comme une image vivante de ces « êtres sacrés et ailés » dont parlait Platon. Le May faisait paraître en son élégance toujours jeune quelque chose de cette humanité supérieure dont volontiers nous nantissons les poètes.