« Ne m’attendez pas ce soir », glissa Corentin à Camille.
Comme à l’accoutumée, Camille se garda bien de poser des questions. Depuis quelques jours, Corentin était tiraillé par tout un tas de préoccupations, entièrement absorbé par son travail à Bercy. La radio tournait en boucle sur la crise financière et le scandale qui avaient touché le système bancaire américain, engloutissant l’économie mondiale dans un trou noir abyssal.