Se prendre pour un « bouddhiste himalayen » est vain. Et cela n’a pas de sens dans notre société si loin du rythme de vie que nous connaissons au Népal, du tempo oriental. Là-bas, chaque instant prend tout son temps, au risque d’agacer notre mental occidental… En revanche, il peut arriver qu’une voie spirituelle comme le bouddhisme vienne éclairer les enseignements originels de nos cultures occidentales, du christianisme, de l’islam, du judaïsme, etc. L’un peut apporter à l’autre, tout en affirmant ses différences. Tel est le véritable échange, sans syncrétisme. De même, depuis une quinzaine d’années, le bouddhisme est venu éclairer les connaissances des psychologues, des neuroscientifiques athées.